Le cœur (et les couilles) sur la table

 

Aujourd’hui les amis, c’est partage de (très) bons podcasts.
Parce que j’ai adoré « Les couilles sur la table », et maintenant je crois que j’aime encore plus « Le cœur sur la table » ! Tellement, que ça fait des mois que je me dis qu’il faut que je vous en parle. En vérité j’en parle à tous les gens que j’aime, de vive voix, autour d’un café clandé ou d’un rhum arrangé, de vifs textos, écoute ça, nan mais vraiment écoute !

Mais écrire un article c’est autre chose. Écrire c’est chercher plus loin, écrire c’est donner du temps, et le temps c’est, avec l’amour, ce qu’on a de plus précieux…

Or « Le cœur sur la table » vient vous parler d’amour.
« Le cœur sur la table » est un podcast enthousiasmant pour toute personne qui s’intéresse un tant soit peu à toutes les questions liées à l’amour. Imagine quand l’amour est le centre de ta vie (newsletter 83 # 20 juin 2021), comment tu es enthousiaste !  🙂 Continuer la lecture de « Le cœur (et les couilles) sur la table »

Jardin de juin

Photo : Le jaune de mon jardin sauvage (juin 2021).
Je n’ai pas le cœur à cuisiner les grandes feuilles amères cette année. J’ai besoin de m’envelopper de douceur.

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense juin, je pense jardin, soleil, abeilles, couleur des fleurs et petites robes.

Mais cette année je me sens lourde dans ma petite robe.
On dirait que je ne rentre plus dedans.

Je ne sais pas comment vous naviguez, vous, dans ce tourbillon de vaccination massive, le masque obligatoire, le couvre-feu, les tests salivaires à l’école, le repli, les interdictions et les règles. Même celles que l’on se pose à soi-même, je trouve que c’est dur. Je ne m’habitue pas.
On me dit :

– C’est parce que tu n’acceptes pas.

Mais comment ? Comment je peux agir sciemment CONTRE ce que je crois alors que je travaille tellement à m’aligner AVEC ce que je ressens ? (et déjà c’est pas évident) Continuer la lecture de « Jardin de juin »

De l’usage (abusif) du Z dans la langue française

 

Hier après-midi, par le grand mystère des propositions YouTube, alors que je suis sans défense dans ma cuisine, happée par la multiplicité des plats à préparer quand tu invites des amis qui aiment manger et qui eux-mêmes cuisinent très bien, hier donc, je suis en configuration Shiva entre la casserole, le blender et la planche à découper quand par les enceintes de l’ordi arrive dans mes oreilles « Vanessa », du vieux Doc Gynéco.
(Évidemment après cette révélation honteuse, vous êtes en droit de me demander : mais qu’est-ce que t’écoutais juste avant ?? C’est quoi l’enchaînement YouTube pour en arriver là ?!!)

Mais je reprends. Alors donc que j’étais sans défense, les mains pleines d’ail et d’huile d’olive des aubergines pour un repas grec, j’ai dû me taper cette merde de tasspé jusqu’au bout et je vous dis NON !
NO WAY, LES GENS ! BOYCOTTONS !
En plus Mickaël m’apprend qu’il a été condamné cette semaine à la prison avec sursis pour violences conjugales, ce docteur de mon cul !

 

C’est pas pour jouer la féministe en colère, je veux dire, j’ai mes contradictions qui sont parfois difficiles à assumer surtout devant les meufs de Nanterre.
Par exemple j’aime pas les poils sous Continuer la lecture de « De l’usage (abusif) du Z dans la langue française »

Le choix de mai

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense mai, je pense grands week-ends, fraises, rhubarbe, renouveau, légèreté.

Mais en ce moment y’a pas trop de renouveau, pas plus que de grands week-ends ou de légèreté. On dirait presque pas mai et ça, après un mois d’avril qui se termine sur le fil, c’est sans filet. J’ai décidé que j’ai bien besoin d’une large dose de rhum arrangé avec trois glaçons tous les soirs (ou presque). Et quand la journée a été dure, mets-moi triple dose s’te plaît.
Après tout, on est toujours confinés ; je crois que c’est Einstein qui disait qu’une même situation abordée de la même façon produit forcément les mêmes conséquences*. Et tu te souviens l’année dernière à la même période, le confinement avec enfants (2) : les dommages collatéraux ?
Ben voilà, CQFD. Continuer la lecture de « Le choix de mai »

Mon TOP 10 cinéma

Photo : Gena Rowlands dans A woman under the influence (John Cassavetes), 1974. LE film.

 

C’est les vacances de printemps. Du printemps d’avril qui a fait comme s’il allait venir mais finalement au dernier moment il change d’avis. Il se casse. Et les vacances ça devait pas être maintenant, et puis on est reconfinés et tout est renversé.
Oublie l’idée d’un grand week-end à la mer comme des poumons supplémentaires, l’horizon c’est ta maison. Le froid qui, la pluie qui, et parle à ma main.
Faut pas me faire ça à moi. Après je ne sais plus où j’en suis, je m’enfuis, je fais n’importe quoi.

– Je voudrais aller au cinéma avec toi.

C’est ce que j’ai dit jeudi dernier à Mickaël quand il est descendu de sa tour de télétravail.

– Je vais prendre la première semaine de vacances avec les enfants pour être avec toi.

C’est ce qu’il m’a répondu.

En l’écrivant ici, je vois que le rapport n’est pas évident. Et pourtant. C’était la bonne réponse. La seule réponse dont j’avais besoin en Continuer la lecture de « Mon TOP 10 cinéma »