Photo : Au bord du lac Tazawa, sur la route entre Kakunodate et Aomori (Honshu, Japon, 3 août 2024).
Pour vous faire voyager en images avant Noël, comme au temps où les calendriers de l’Avent avaient autre chose à offrir que des chocolats et des merdes fabriquées en Chine par des enfants exploités j’ai eu envie de vous préparer un article de photos où l’on ne m’entend pas raconter ceci cela et blablabla pendant des heures – comme d’autres m’ont mis la fièvre. Ça nous fera des vacances, à vous et à moi, je me disais, car vous ne pouvez pas imaginer comme je me saoule moi-même. Si vous saviez comme j’en ai marre de moi à certains moments, marre de ce que je dis et réfléchis, le nombre de fois où je m’en veux de trop parler et où je n’ai besoin de personne pour me claquer : mais tais-toi à la fin ! Ferme ta gueule pour une fois, tais-toi !
Vous n’avez pas idée.
Mon idée justement, c’était de vous proposer des images de voyage sous forme de jeu… des sept ressemblances ! Car de plein d’endroits, de plein de manières, le Japon me rappelle la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande où nous avons passé tout le mois de décembre il y a six ans, déjà, pour, je crois, le meilleur Noël de ma vie puisque celui que nous n’avons pas fêté*.
Hormis une guirlande de slips accrochés à un fil devant le cametard.
[* Pour celles et ceux qui viennent d’arriver ici, disons pour résumer que mon rapport à Noël est conflictuel.]
Vous n’imaginez pas LE TEMPS que m’a pris cet article alors que je me croyais tranquille genre ça va, un article de photos où j’ai presque rien à écrire, je vais boucler ça en une journée héhé !
C’est ça. Bois de l’eau du vin du saké de l’acide.
Revoir les 428 photos de notre voyage de décembre 2018 en Nouvelle-Zélande, revoir les 741 photos de notre voyage cet été au Japon, encore et encore, les revoir mille fois chacune pour offrir à vos regards les rapprochements que j’avais pressentis en voyage mais qui, devant les images réelles mises en parallèle, me font douter. La pensée que, ça se trouve, vous n’y trouverez rien de semblable. Surtout que ça ne m’avait pas frappée la première fois. Ma première fois au Japon je veux dire, les ressemblances avec la Nouvelle-Zélande, ça ne m’avait pas frappée. Et pourtant il n’y avait à l’époque que quelques mois d’écart dans ma découverte de ces deux pays. Non mais qu’est-ce qui m’a pris ?
Cette leçon vaut bien un bol de ramen, sans doute.
Moi qui vous parle, perplexe et saturée d’images,
Jurai, mais un peu tard, qu’on ne m’y prendrait plus
Enfin puisqu’il est un peu tard et que j’ai beaucoup travaillé, on y va ? On joue le jeu ?
Allez, je vous donne deux premières images et vous devez deviner si c’est au Japon ou en Nouvelle-Zélande.
Image 1
Image 2
(Réponse à la fin de l’article 😉)
Peut-être qu’il vous semble d’emblée incongru, dissonant, d’associer les termes « japon » et « maori » (→ Ka maté ka maté ka !). Comme deux entités qui ne vont pas ensemble. Et tant mieux si je peux vous surprendre car ce sont bien des sensations communes dans l’un et l’autre pays qui m’ont donné envie de jouer au jeu des ressemblances – comme je l’avais fait pendant notre grand voyage entre l’Australie et le Canada (pour ce que je connais du Canada, c’est-à-dire une petite partie du Québec).
→ Revoir les photos de Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent en Australie ?
Je ne peux pas dire que le Japon m’ait éblouie cet été aussi puissamment qu’il y a cinq ans et demi (→ Un ravissement). Mais ce n’est pas que le Japon a été moins beau, c’est que ce n’était pas le même contexte. Je n’étais plus tout à fait la même, et surtout, je ne débarquais pas à Tokyo cet été après quatorze semaines éprouvantes de road-trip en Asie du Sud-Est. Cette fois j’étais préparée à accueillir tant de beauté. Je venais pour la beauté. Et le Japon ne m’a pas déçue.
(Sauf sur un point crucial dont je vous parlerai en 2025 → Ma gourmandise absolue : le retour)
Je vous ai dit maintes fois déjà, dans des articles précédents, que la Nouvelle-Zélande concentre les plus beaux paysages naturels que j’aie vus de tous mes voyages dans le monde. Alors jouer au jeu des ressemblances avec le Japon, c’est dire si le Japon est beau !
Peut-être est-ce une question d’égale distance au-dessus d’un Tropique ou en-deçà de l’autre ? De nature préservée, aimée. De pays où, pour des raisons que j’ignore, culturelles probablement, on aime davantage la nature. On la respecte et on la protège. Quitte à sembler rigide avec les êtres humains. Rappelez-vous notre arrivée épique en territoire kiwi…
→ Lire l’article dans la rubrique Écouter < Le sifflement de Papa Écureuil < Prends l’avion avec Maman Ourse ! (été #1)
Et maintenant, place aux photos !
Rien vraiment ne change…
La mer
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La Petite Souris et le Grand Lièvre sont sur un bateau…
… le Marcass’ et son papa aussi sont sur un bateau
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Qui dit mer-avec-enfants dit plage
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Et la passion, toujours vive, de Mickaël pour les cormorans…
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La montagne
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La forêt
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Dans la forêt, des découvertes…
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… des cascades…
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… et la pluie
(qui, au Japon comme en Nouvelle-Zélande, s’invite souvent mais repart très vite, juste pour assurer le vert et la luxuriance des forêts)
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La pureté des lacs
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– Ça va, les lacs !
a lancé le Marcass’ le jeudi 8 août 2024 alors que nous entrions, sous une pluie battante, dans le parc national d’Akan-Mashu, sur l’île de Hokkaido, et que s’offrait à nos yeux émerveillés la pureté des plus beaux lacs de caldeira du Japon.
– J’en ai marre des lacs ! Le lac d’Annecy, maintenant les lacs du Japon, moi je vous dis, ça va les lacs !
Comme il avait crié, à cinq ans, « Ça va les collines ! », quand nous roulions sur les routes du sud au nord de la Nouvelle-Zélande et qu’il n’en pouvait plus de rester assis dans le camion.
→ Écouter Les lacs du Connemara < Le nasillement du Marcass’ < Ça va les collines !
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Ces lacs sont nés de l’activité volcanique
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La propreté…
La splendeur de tous ces paysages naturels est préservée par une exigence de propreté partout : l’obligation la très forte incitation à se laver, l’état remarquable des routes et des coins sauvages, l’absence totale de poubelles (comme je vous le disais dans l’article Cinq étonnements à propos de Tokyo).
… et la sécurité
Une préoccupation de la sécurité qui va jusqu’à l’obsession. L’élimination du moindre risque. Ça m’avait vraiment marquée en Nouvelle-Zélande, et j’ai vu la même chose cet été au Japon. Je vous en reparlerai en 2025 dans Petits récits nippons : La plage au Japon.
Baignade autorisée dans un tout petit carré matérialisé par des cordes sur trois côtés (le quatrième mur côté étant le sable de la plage). La lifeguard est dans l’eau, puis tout au bord pour surveiller. Alors que 90% des gens dans l’eau ont des bouées, s’te plaît. Soudain elle bondit parce qu’une enfant avec un gilet de sauvetage dans une bouée a pris un demi-rouleau au bord de l’eau.
Sécurité 11/10, a noté Mickaël. Ambiance New Zealand, dans le périmètre où carrément t’as pied. Parce que… safety first !
→ Lire l’article dans la rubrique Apprendre < Les gens < Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent en Nouvelle-Zélande ?
… mais tout est différent !
Certaines différences sont liées à l’environnement et à la culture…
Les animaux qu’on rencontre
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Les paysages qui défilent sur la route
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Ce qu’on mange et ce qu’on boit
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… et d’autres différences ont plusse à voir avec le temps qui passe !
Quand les enfants grandissent
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La façon dont les garçons se nourrissent…
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… et la façon dont ils voient le monde !
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Réponse à la devinette des photos mystère du début : Japon ou Nouvelle-Zélande ?
Image 1 : This is NOT Fuji-san ! C’est le Mont Ngauruhoe – en fait un volcan toujours actif – sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, qui servit de décor pour la montagne noire du Mordor dans le film Le Seigneur des Anneaux. Je ne l’ai pas vu (le film).
→ Lire nos meilleurs moments en Nouvelle-Zélande : Goodbye New Zealand !
Image 2 : Lac Tazawa au Japon, sur la route entre Kakunodate et Aomori (Honshu, 3 août 2024).
→ À paraître en 2025, nos meilleurs moments dans le nord du Japon : Arigato Nihon !
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Dites-moi tout, que pensez-vous de ces photos ?
Est-ce que, « de l’extérieur », vous voyez les similitudes, ou bien est-ce seulement, comme souvent, une question de ressenti intérieur ?