Les médecins & moi

Photo : Ta Prohm, dans les temples d’Angkor (Cambodge, février 2010).

 

Bon les ami·es, je ne vais pas tout vous raconter. Je ne vais même pas vous raconter du tout parce que je n’ai aucune envie de revenir là-dessus mais, j’ai été beaucoup malade au premier semestre. Des symptômes récurrents et invalidants, assortis d’une immense fatigue, qui m’ont empêchée des mois durant de mener ma vie comme je l’aime.

J’ai bien sûr passé des examens (prise de sang, radio, scanner, EFR, tests…).
J’ai consulté ici et là. De la médecine conventionnelle. De la médecine chinoise (avec aiguilles). Des médecines dites « douces » (et ça me fait toujours bizarre, ce qualificatif qui suppose que l’autre, en opposition, la médecine qui est officiellement reconnue et pratiquée ici en France, serait donc, par nature, « dure »).
Je me sentais tellement démunie que j’ai même approché des thérapies carrément alternatives à base de petits bonhommes allumettes, EFT, RITMO/EMDR, bois ton pipi à jeun libération énergétique et déprogrammation neuro-émotionnelle.

Maintenant ça va, merci. Je me débrouille avec ce que j’ai, en amplifiant ma joie de tous les moments où je n’ai pas. Ce que je veux partager avec vous, le pourquoi de l’article, c’est que c’est dans ce contexte particulier dont je viens de vous parler, où j’étais malade tout le temps mais où on ne trouvait pas l’origine et la cause de mes maux physiologiques, que j’ai écouté l’épisode du podcast « On peut plus rien dire » du 16 décembre 2022 : Comment affronter une consultation médicale ?

https://www.binge.audio/podcast/on-peut-plus-rien-dire/comment-affronter-une-consultation-medicale

 

Voilà un épisode singulièrement approprié en ce début d’automne où vous aussi, peut-être, et si ce n’est vous c’est donc l’un·e de vos enfants, parent·es, ami·es, vous tombez malade.
Je précise tout de suite que ceci n’est PAS un épisode de gourou anti-médecine conventionnelle. Je n’ai rien contre la médecine. Je n’ai rien contre un·e médecin. J’ai tout contre certain·es médecins.

 

Petit bonhomme allumette. Tu crois que je déconne. Mais non. Pas du tout (juillet 2023).

 

Quand c’est le système de santé qui est malade

Dans cet épisode de son podcast, Judith Duportail reçoit une journaliste, Eva Tapiero, et une médecin urgentiste, Abigaël Debit, qui raconte de l’intérieur de l’hôpital comment ça se passe. Et ça met en colère. Parce que non la médecine n’est pas la même pour tous et toutes aujourd’hui en France, et oui il arrive (trop souvent) qu’elle soit maltraitante.
Il y a, entre autres injustices révoltantes, la grossophobie médicale que j’évoquais dans mon article Les Brutes.

Et même moi qui ne suis pas grosse, ni handicapée, ni vieille, ni noire, mais qui suis une femme (well, nobody’s perfect), j’ai vécu ce moment où la seule parole qui vaille pour le médecin, à propos d’une décision concernant mon corps, mon corps à moi, de femme – ladite décision étant de me perfuser contre ma volonté pendant que j’étais enceinte – fut celle de mon mari. Mon mari qui a tapé du poing sur la table du gynéco pour dire non, vous êtes bouché ou quoi ? Ça fait vingt minutes qu’elle vous dit non, donc non, vous n’allez pas la perfuser !
True story.
Vous allez me dire, évidemment c’était au Mali. Chez les sauvages, vous voulez dire ?
Eh bien sachez qu’en France, certains médecins se comportent exactement de la même façon. Même pas déguisée. En l’écrivant, direct me revient en mémoire l’allergologue chez qui j’ai emmené le Grand Lièvre (12 ans). Je vous en parlais ici : S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022

 

 

Et des histoires comme ça, j’en ai plein mon cass’ parce que des vieux mecs comme ça, y’en a à la pelle dans les cabinets médicaux. Et il est temps qu’ils bougent de là plus vite que Claude MC parce que leur cas est désespéré, ils ne changeront JAMAIS. Ils ne déconstruiront rien du tout, ils s’accrocheront à leur pouvoir jusqu’au bout alors… qu’ils dégagent !
Bien sûr c’est la misère, l’angoissant « désert médical », les généralistes et les spécialistes qui partent en retraite ou arrêtent et ne sont pas remplacés. Bien sûr t’as le temps de crever trois fois d’un mélanome avant d’espérer obtenir un rendez-vous avec un·e dermatologue. Mais franchement, il y a des médecins qui font plusse de mal que de bien (et puis ça fera des vacances à leur secrétaire qu’ils traitent comme une sous-merde). Je pense ici à l’allergologue le vieux, mais aussi au moins vieux que j’ai consulté cette année quand j’ai décidé que je n’irais plus jamais chez l’autre connard. Le moins vieux qui m’a annoncé sans sourciller au début du mois de juin que :

1/. je vivais depuis vingt ans dans le déni de mon asthme ;
2/. j’avais certainement une BPCO.

Et quand j’ai demandé : une quoi ?? il m’a répondu que je n’avais qu’à chercher sur Internet. Où j’ai appris grâce à Google que la BPCO est une maladie pulmonaire mortelle et irréversible. (Que je n’ai pas, en réalité, ô gratitude et félicité, mais ça fait que maintenant je n’ai plus non plus d’allergologue – ni de généraliste.)

 

Au mieux, ils ne t’ont pas soigné·e, tu n’y retourneras plus jamais, tu as perdu ton temps et la Sécu de l’argent.
Au pire, ils t’ont blessé·e, humilié·e, effrayé·e et tu ressors du cabinet encore plus mal que quand tu y es entré·e.

 

Parmi les souvenirs qui remontaient au fur et à mesure que j’écoutais l’épisode du podcast, j’ai vécu aussi ce moment où, à l’endroit où tu es en miettes parce que le cœur de l’embryon que tu portais s’est soudain arrêté de battre dans ton utérus et que tu vas subir un « curetage », on te méprise, on te catalogue, on se permet de te dire (sur un ton moralisateur et paternaliste) : et maintenant vous allez peut-être réfléchir à une contraception, non ?
Connard de merde.
Ça a été tellement un cauchemar, ce curetage. T’avais un bébé, la minute d’après on te parle de « débris » dans ton ventre, il y a du sang partout sur le sac en plastique jaune qui recouvre la poubelle de l’hôpital, et quelques jours plus tard on te traite comme si c’était de ta faute.
Putain de connard de merde.

 

 

Avant les grandes vacances cet été, j’ai reçu les résultats de mon bilan complet de santé IPC proposé par la CPAM. Ce bilan fait partie de la batterie d’examens que j’ai passés pour essayer de déterminer de quoi je souffrais. Et donc, sur ce document récent qui est censé faire état de mon état de santé, au paragraphe des antécédents, c’est marqué IVG. Je te jure. J’ai pété le câble.
Et pourtant la médecin qui m’a reçue était sympa, j’ai eu l’impression qu’elle était à l’écoute et tout. Mais meuf, pourquoi ??? Pourquoi t’écris IVG ? Quelle IVG ? Est-ce qu’à un seul instant je t’ai parlé d’IVG me concernant ? D’où tu sors cette putain d’IVG que tu as inscrite sur mon dossier médical ?

Mon mari (que les médecins écoutent mieux que d’autres, au Mali comme en France, rapport à ce qu’il est blanc, valide, mince, CSP+, pas mal beau, hétéro, et surtout, parce qu’il est un homme) m’a confirmé que ce n’est pas plus compliqué d’écrire IG. Qu’on perd moins de temps même, si on ne met pas un V qui n’a pas lieu d’être.
Interruption de Grossesse, voilà c’est tout.
Ou ISG, Interruption Spontanée de Grossesse, considérant que si t’as le temps pour un V t’as le temps pour un S. Le J c’est peut-être le S à Marseille, mais le V sera jamais le S, à Paris comme à Marseille bébé.

 

Une page de mon bilan de santé IPC (juin 2023).

 

Mais pardon. Je m’enflamme. Encore. Alors que je ne voulais pas. Et comme je ne voulais pas (m’enflammer sur l’infantilisation, le mépris, la fatuité et tout ce qui me choque tellement dans la réalité médicale que je côtoie), j’ai demandé à mon amie Sophie.
Celle-là même qui m’a demandé il y a deux ans et demi ce que je pensais du podcast « Et peut-être une nuit » – témoignage que j’avais ensuite publié dans Pourquoi j’ai mal au ventre ?

Donc en écoutant cet épisode sur la consultation médicale, je me suis dit : je vais demander à Sophie, ce sera comme un retour d’expérience. Parce que Sophie est médecin. Interniste même, si vous voulez savoir. Tu vois Superman avec sa cape ? Bah interniste c’est ça, mais en médecin. Sans cape. Et j’avais envie d’avoir son avis à elle, Sophie, son regard de l’intérieur sur comment ça va pas la médecine aujourd’hui.
Je ne voulais pas coller aux propos qui sont tenus dans l’épisode sans réfléchir, sans les confronter à un autre point de vue. Parce que autant je me sens toute légitimité sur « Et peut-être une nuit », autant sur les médecins je ne vois que par le petit bout de mon vécu de patiente. Je me suis dit qu’avec la connaissance précise de Sophie, l’analyse et le recul qu’elle prend par rapport aux pratiques médicales, je pourrais mieux comprendre.
Et de fait, avec la réponse de Sophie, j’ai compris que c’était encore pire que ce que je croyais. J’ai compris que c’est tout le système qui est malade.

 

Le mail de Sophie, qu’elle m’a autorisée à reproduire ici (23 juillet 2023).

 

« Mais finalement, le système de santé n’arrive qu’au bout de la chaîne, une fois que les gens ont été petit à petit détruits par tout le reste : leur milieu social, leur travail, leurs comportements. La maladie c’est un peu la pointe de l’iceberg d’une souffrance qui souvent commence ailleurs. »

Prends ça dans ta gueule comme je l’ai pris quand je l’ai reçu !

 

Et le Mediator, on en parle ?

Et puis je voulais vous parler d’autre chose ici. Quelque chose que j’ai rapidement évoqué à la fin de ma newsletter #17 septembre 2023.

Parce que bien sûr il n’y a pas que les médecins (qui n’en peuvent plus, comme on le lit dans le témoignage de Sophie). Il y a les labos pharmaceutiques, la pression, le système. Il y a, surtout, les rapports de pouvoir entre les deux.
Le mois dernier j’ai lu sous forme de bande dessinée : Mediator, Un crime chimiquement pur, une enquête menée et racontée par Irène Frachon, scénarisée par Éric Giacometti et illustrée par François Duprat, parue en 2023 chez Delcourt.

Et toutes ces nuits de septembre où je suivais le combat d’Irène Frachon pour la justice et la vérité (car je lis la nuit, comme vous savez), je pensais à Sophie. Alors que Sophie ne ressemble PAS DU TOUT à Irène : elle est pas blonde, elle dit qu’elle n’a pas l’audace et la pugnacité d’Irène Frachon, elle a même pas les cheveux longs ! N’empêche, moi tout le long, je lisais Irène, je voyais Sophie. En plusse qu’elle habite à Rennes. Sophie, pas Irène. Irène elle habite à Brest. Et Rennes, si c’est pas Brest c’est quand même la Bretagne. Y’en a qui disent que non mais moi je dis que si. En plusse la fille de Sophie, c’est Irène aussi. Mais pas à cause d’Irène de Brest dont je vous parle, non, à cause de l’autre Irène, Némirovsky. Quand dans la conversation je glisse à Sophie :

– Ah bah oui bien sûr ! Irène c’est russe.

Ce qui fait sens si tu veux, parce que le petit frère d’Irène, lui-même fils de Sophie, il s’appelle Anton. Et Anton pour moi, comme pour n’importe qui qui a fait du théâtre pendant des années, Anton c’est Anton Tchekhov, point. Donc russe. Zéro discussion.
Mais là, avec un sourire derrière lequel tu ne sais pas évaluer la dose de malice, dans une économie de mots dont elle a le secret, ton amie Sophie te répond :

– Non, Irène c’est grec.

Bam ! Et tu ne sais pas comment réagir, quelle est la place de l’ironie là-dedans, parce que la Irène Némirovsky à l’origine du prénom de la fille de Sophie, elle est complètement russe. Pas un peu russe, non, complètement russe. Comme j’ai dit un jour : je suis complètement athée. Et aujourd’hui je vais je viens, seule et de mon plein gré, à des soirées VFE*. Dont la dernière a eu lieu samedi dernier, pour ne rien vous cacher. De là à envisager que tu puisses être complètement russe, et, en même temps, grec·que, je sais pas. Mais c’est ça, Sophie. Quelqu’un qui bouscule tes certitudes (sans parler de tes croyances moins certaines) avec un petit sourire désolé, puis qui t’abandonne là, dans le doute, sans rien caler à la place pour te rassurer parce que le doute, vois-tu, c’est là qu’elle-même habite (et à Rennes aussi). Avec douceur et à la fois une espèce de brusquerie qui n’a pas conscience qu’elle est brusque. Comme une forme de gaucherie hésitante qui d’un coup se lance alors qu’elle ne croyait pas à son départ.
Moi ça me déstabilise complètement russe athée parce que c’est très loin de comme je suis, et c’est ce que j’aime je crois. Aussi parce que parler avec Sophie, c’est s’abstenir de tout prêt-à-penser. Enfin. Donc Irène, vous suivez ? La pneumologue fille de Zeus Brest** ?

 

* VFE = Vin-Fromage-Évangile
Bon je vais pas vous faire un dessin, surtout pour l’Évangile, car tout est dit dans l’intitulé de la soirée – à part qu’on commence par le E. Après c’est libre à chacun·e de faire V puis F, ou F puis V, ou VF ou FV en même temps. Moi je fais plutôt VV généralement. Voire VVV.

** La Fille de Brest est un film d’Emmanuelle Bercot, sorti en 2016, qui retrace le combat d’Irène Frachon et de ses collègues du CHU de Brest pour faire reconnaître la toxicité du Mediator, la culpabilité du laboratoire Servier, les conflits d’intérêts des médecins de l’Afssaps désigné·es pour les expertises et l’influence des lobbies pharmaceutiques sur les décisions politiques. (C’est du gros lourd… L’enquête d’Irène commence en 2007. La décision finale du procès en appel sera rendue à la fin de l’année 2023. Paye ta justice !)
Pour info, c’est Sidse Babett Knudsen, l’actrice de la série danoise « Borgen », qui joue le rôle d’Irène.

 

Sophie aussi.

 

Le scandale du Mediator, ça me parle un peu personnellement parce que j’ai moi-même pris, d’abord de l’Isoméride, puis du Mediator, qui m’ont été prescrits alors que j’étais mineure. Parce que je me sentais grosse, je voulais maigrir. À 14 ans. Et quand je dis maigrir, il faut imaginer perdre trois kilos. Cinq, allez, si vraiment on veut pousser. Cinq kilos qui étaient venus trop vite avec mes règles et les hormones, les Prince et le chocolat.
Cinq kilos sur une ado en pleine croissance, mal dans sa peau comme on l’est, souvent, à quatorze ans.
Quand j’y pense, ça me rend malade.
Quand je lis ce à quoi j’ai échappé, ça me fait flipper. Vraiment flipper.

Surtout que, du laboratoire Servier, j’ai aussi pris du Pneumorel pendant des années à la fin de mon adolescence et au début de ma vie d’adulte. Comme quoi mon problème de toux sèche et de bronches trop serrées ne date pas de ma cigarette d’hier, si vous voyez ce que je veux dire. Interroge le terrain avant de balancer un diagnostic de BPCO à l’arraché ! Et j’apprends à la dernière page de la BD que le Pneumorel a, depuis, été interdit en raison d’un risque cardiaque important. Du même labo et interdits aussi : le Locabiotal, le Duxil et le Daflon, de même que le Stablon, que vous connaissez peut-être si vous n’avez pas toujours été stable. Émotionnellement parlant.

 

Paye ta justice ! (Planches tirées de « Mediator, Un crime chimiquement pur », d’Irène Frachon, Éric Giacometti et François Duprat, pp.182-183.)

 

 
Références de podcasts

L’épisode du 16 décembre 2022, « Comment affronter une consultation médicale ? », est tiré du podcast « On peut plus rien dire », créé et réalisé par Judith Duportail.
https://www.binge.audio/podcast/on-peut-plus-rien-dire/comment-affronter-une-consultation-medicale

 

La première fois que j’ai entendu Judith Duportail, c’était il y a deux ans, dans un épisode bonus du « Cœur sur la table » (15 juillet 2021), le podcast de Victoire Tuaillon.
https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/le-coeur-en-live-avec-judith-duportail

 

J’avais beaucoup aimé. Je vous en avais parlé dans mon article Pastille sexe #2 : Consent is sexy (and required).

Après j’ai suivi la mini-série créée par Judith Duportail et hébergée par « Le Cœur sur la table » qui s’appelle « Les ex de François » (nov.-déc. 2022). J’ai aimé sa façon d’interroger la place de nos ex dans notre histoire personnelle. Ce que nos relations amicales, amoureuses ou/et sexuelles passées disent de nous. De qui on était, de qui on est devenu·e aussi.
https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/les-ex-de-francois-par-judith-duportail

 

Sachez d’ailleurs qu’une nouvelle série va être hébergée par « Le Cœur sur la table » à partir de ce vendredi. Ça s’appelle « C’est quoi l’amour, maîtresse ? », et c’est réalisé par Lolita Rivé, une ancienne journaliste devenue instit’ qui décide, face à l’ignorance des élèves, de mettre en place des séances d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle avec sa classe de CE1. Je crois que ça va être bien.  🤩
https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/cest-quoi-lamour-maitresse-par-lolita-rive

 

Et puis actuellement Judith Duportail est en congé maternité, mais si vous n’avez jamais écouté « On peut plus rien dire », je vous le recommande. De manière générale, et en particulier l’épisode du 21 octobre 2022 : « Que faire de nos amis problématiques ? ».
Même s’il faut VRAIMENT arrêter de dire « problématique » au lieu de « qui pose problème » ! (Merci Marie pour ta veille attentive aux nouveaux tics de langage  😉)
https://www.binge.audio/podcast/on-peut-plus-rien-dire/que-faire-de-nos-amis-problematiques

 

C’est bien sûr totalement fortuit que je fasse allusion à cet épisode dans un article sur les médecins & moi… Ça s’est présenté là, une arête sur le dos du capitaine, venue comme ça dans le thieb le podcast. Tu ne la remarques pas parce que souvent elle est dissoute dans la sauce que tu manges. Elle est inhérente à la culture nourriture qui t’imprègne morceau par morceau. C’est quand tu l’avales tout entière que tu te rends compte du mal qu’elle fait chaque jour.

 

 

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Et vous, comment ça se passe vos relations avec les médecins ?