Photo : Sifnos, Grèce (août 2016).
Qui sommes-nous ?
Tout part d’un rêve à deux… puis d’un réveil au temps qui passe à cinq… et de la décision de transformer notre rêve en réalité.
→ C’est quoi partir ? (2)
Quitter notre quotidien surmené et partir une année, loin, en famille, sac à dos – mais un peu moins roots quand même que quand on voyageait seul(e) ou en couple.
L’aventure, c’est sûr, mais sans les cafards dans les draps, ni les tarentules dans les assiettes (true story, Cambodge 2010).
Alors où ? quand ? comment ? dans quel esprit ? et même : pourquoi ?
À l’origine, c’est pour partager nos questionnements et nos récits de voyage que j’ai créé ce blog. Et nos photos aussi, bien sûr.
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Et puis au fil des mois, des années, mon blog s’est enrichi de tout un tas d’autres choses, petites et grandes, qui me traversent et peuplent ma vie intérieure…
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Pourquoi Let’s go fishing ?
Rien à voir avec la pêche. Enfin, pas directement.
La première fois que Papa Écureuil m’a emmenée en week-end, au tout début où nous sommes « sortis ensemble » en 2006, il n’était pas encore un papa ni moi une maman. C’était sur l’île de Jersey et j’étais émerveillée de dormir dans un hôtel aussi luxueux.
Je me souviens de m’être réveillée très tôt et d’avoir attendu devant la fenêtre de notre chambre que le soleil se lève sur la mer, pendant que ledit écureuil ronflait tout ce qu’il pouvait dans le lit à côté avec le niveau sonore d’un marteau piqueur qui refait le trottoir en bas de chez toi.
J’étais très émue. (J’aurais dû me douter qu’il se passait quelque chose de pas normal.)
Quand enfin Mickaël s’est réveillé, faisant cesser du même coup le marteau piqueur, nous avons abandonné les vieilles Anglaises à corsage vert pomme et jupe longue fuchsia à taille (vraiment très) haute à leur breakfast, et nous sommes allés nous balader sur la plage.
En marchant, nous sommes arrivés sur une petite crique déserte où nous aurions pu, oui peut-être, mais non en fait, car un petit garçon de quoi, cinq ans, six ans, est arrivé en courant devant ses parents et en criant d’une voix haut perchée : « Let’s go fiiishing ! ».
Avec cette joie de vivre immense et limpide que seuls les enfants. Enfin, voyez la scène.
Mickaël et moi ça nous a serré fort, comme une fulgurance, comme si on décidait, sans rien se dire mais tous les deux en même temps, à cette minute même, qu’on ferait des babi ensemble. Un jour, plein.
Comme si on sentait que cet instant minuscule qu’on était en train de vivre sur une plage (presque) déserte de Jersey marquerait le début de quelque chose. On ne savait pas quoi mais quelque chose. Quelque chose de grand. Quelque chose comme trois p’tits culs sur une plage.
Voilà, c’est tout pour le gros love, vous n’en trouverez plus sur le blog – à part un peu là. Et là. Enfin je dis ça…