Connasse

Illustration de Margaux Motin. J’aime bien le livre d’art sur Basquiat sur la petite table, ça me rappelle des souvenirs… et l’album « Caca boudin » de Stephanie Blake !

 

Cet article n’était pas prévu. Je vous aurais bien laissés plus longtemps avec la poésie de Reggiani. Personnellement j’ai besoin de poésie dans ma vie et particulièrement aujourd’hui après ce que je vais vous raconter, comme ça, au débotté, pour vous prévenir qu’il est possible qu’une photo de ma face soufflante et transpirante circule sur Internet avec la mention CONNASSE marquée dessus.
Si si.

 Connasse ! Sale connasse ! Je vais te dénoncer moi, je vais porter plainte contre toi !

C’est sur ces mots charmants que je suis rentrée chez moi ce matin après ma course.
(Là je pense que le mec ne me draguait pas, Carole. Vraiment. Ou quelque chose m’échappe – ce qui est encore possible, n’oublions pas que le pire est toujours à venir…) Continuer la lecture de « Connasse »

Enivrez-vous

Photo : Demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau…

 

Ce matin ma copine Adeline – que j’évoquais sans jamais la nommer dans ma dernière newsletter – m’a envoyé un lien vers une vidéo de Reggiani. Un lien comme ça, tôt le matin, sans petit mot ni rien. Une pensée pour me lier.

Avant même de l’avoir écouté, je sus que j’allais l’envoyer à mon tour à ma chouette, en mémoire de nos années Baudelaire qui me semblent hier mais qui sont si loin déjà.
Et puis l’idée me vint que je n’avais pas besoin d’un grand article pour le partager ici avec vous parce que c’est si beau les yeux de Reggiani quand il parle d’amour et de poésie… Continuer la lecture de « Enivrez-vous »

Dégage ton iench !

Photo : Ma prochaine pancarte de course. Je suis une coureuse solitaire (mai 2020).

 

Les berges sont rouvertes, les gens. C’est le déconfinement !
Je retrouve mes chemins de course d’avant. Avec aussi les promeneurs et les runneurs d’avant. Car rien vraiment ne change (et rien n’est différent non plus, n’en déplaise à J.-J. G.).

Je vais vous raconter. Je rentre juste de courir là – pendant que deux de mes enfants sont à l’école mi-désertée mi-déconfinée – je sens que je suis encore bien chauffée. Mais comme vous, peut-être vous ne l’êtes pas, je vous propose de démarrer par un petit échauffement.
Une manière de préambule qui donne la couleur à mon énervement…

 
Le bad boy

Dimanche dernier, alors que j’avais commencé ma course depuis quinze minutes, à l’endroit exact où j’ai pris la photo d’en-tête pour cet article, un mec a débarqué en courant du chemin de terre barré par la grille. On ne voit pas que c’est un chemin de terre sur la photo, mais après, c’est vraiment Continuer la lecture de « Dégage ton iench ! »

En confinement : c’est long

Photo : Un des chemins sur lesquels j’aimais courir AVANT. Avant qu’il ne soit question de : jusqu’à nouvel ordre (mars 2020).

 

Aujourd’hui nous entrons dans la huitième semaine de confinement comme stratégie gouvernementale de défense contre le coronavirus. Demain nous serons à J+50.

Je ne sais pas vous mais moi je ne suis clairement pas au top ces derniers temps. Pas la meilleure version de moi-même, si vous préférez. Cernes, confusion, kilos, dommages collatéraux… et depuis plusieurs jours je suis bloquée en haut du dos. J’ai la nuque raide et mal aux cervicales, aux trapèzes et jusque dans les épaules.

Je suis contractée et je me sens étranglée, comme si l’énergie ne circulait plus dans mon corps. Ce qui est probablement le cas. Il faudrait que je voie Alison pour m’aider à défaire tous ces nœuds, mais guess what ?
On ne peut pas.
À la place, Mickaël me masse le cou et le haut du dos plusieurs fois par jour à l’huile d’arnica et à la gaulthérie. C’est bien déjà mais ça n’en demeure pas moins de l’appoint. Du bricolage. Continuer la lecture de « En confinement : c’est long »

La petite souris du Marcass’

Photo : La dentition parfaite du Marcass’ hier en fin de journée, avant que sa première incisive ne tombe… (avril 2020).

 

La vie est remplie de facéties. Et notre confinement d’histoires de dents (bien plus que huit par bouche et pas de molaires broyées à déplorer).

Alors que je publiais pile hier et ici même, un article sur la petite souris de la Petite Souris, le Marcass’ a ENFIN perdu sa première dent de lait. Une incisive du bas comme il se doit.

 

Je vais la mettre sous mon oreiller, comme ça moi aussi la petite souris va m’apporter 2 €.

 Le « aussi » faisant directement référence à la généreuse donation de la petite souris qui est donc passée prendre la dent de lait de notre Petite Souris à nous la nuit d’avant cette nuit. J’espère que vous suivez. Laquelle Petite Souris, la nôtre, réagit immédiatement : Continuer la lecture de « La petite souris du Marcass’ »