Photo : Il paraît que le chêne est le roi de la forêt. Merci au chêne d’octobre de m’ouvrir les portes de son royaume où le ciel est si bleu.
Ce mois-ci, j’ai aimé quelqu’un qui ne vit pas les choses comme moi.
J’ai déjeuné avec quelqu’un qui ne doute jamais.
J’ai revu quelqu’un qui pense que « le tchize-quèke au yuzu bio avec obligation de boire du jus de goyave allongé » (sic), c’est très bien pour les autres du moment que lui-même reste normal. « Normal », il a dit normal. Alors que le gars est ouf. Mais genre ouf de ouf de malade de ouf. Ouf et clairvoyant à la fois. Inopinément (vôtre), il te sort une bombe à propos de cellule familiale, comme quoi la cellule c’est la vie mais c’est la prison aussi.
Ah ouais. Puissant. Médite, papillon !
En rentrant ce soir-là, j’ai lu un livre dans le métro qui s’appelle Vénère – Être une femme en colère dans un monde d’hommes, de Taous Merakchi.
Je l’avais choisi quelques jours plus tôt dans la vitrine de la médiathèque à cause de mon pote Arnaud qui venait de me dire que je suis tout le temps vénère. En plusse que c’est déjà ce que m’avait dit l’année dernière mon autre pote Monsieur Tro : « Mais toi Madame Ra, t’es tout le temps vénère ! »
Comme ils sont tous les deux un peu proches de moi, à force, ça interroge.
J’ai demandé à mon mari qui est encore plus proche. Il a répondu : Continuer la lecture de « S’il n’en restait qu’un(e) # octobre 2022 »