Mon trésor du mois de mai 2023

Photo : Ma tarte au chocolat aux câpres de ce week-end (26 mai 2023).

 

Mon trésor du mois est cette tarte au chocolat que vous voyez sur la photo. Elle a été l’ultime pépite de toutes mes préparations de ce week-end où j’ai reçu successivement un certain nombre de personnes.
J’aime que l’on se sente libre de venir chez moi les mains vides parce qu’il n’y a rien que j’aime davantage, moi, quand je suis invitée à mon tour, que n’avoir rien à penser, rien à préparer, rien à apporter. Avec le plaisir décuplé de goûter quelque chose que je n’ai pas moi-même cuisiné, que peut-être, je ne connais pas encore.
La contrepartie, évidemment, c’est que c’est beaucoup de travail quand c’est moi qui reçois. Et pour que j’aie envie d’attacher mon tablier devant les étapes longues et souvent fastidieuses que ce travail nécessite alors que je préfèrerais, de loin, aller courir ou me mettre à mon bureau pour écrire, il faut que ma curiosité soit éveillée.

La première chose qui allume ma curiosité, mon moteur pour démarrer, c’est Continuer la lecture de « Mon trésor du mois de mai 2023 »

Mon trésor du mois d’avril 2023

 

Pardon mais je suis partie une semaine en vacances en Italie avec des ami·es, SANS ORDI.
Donc voilà.

J’étais bien, j’ai mangé des pâtes al ragù napoletano e ricotta tous les jours, c’était la dolce vita. Depuis que je suis rentrée, je suis tellement déprimée de manger que je songe à utiliser le temps du repas pour plutôt rattraper mon retard ici.

En attendant je partage avec vous ma meilleure chanson italienne anti-déprime…

 

Continuer la lecture de « Mon trésor du mois d’avril 2023 »

Mon trésor du mois de mars 2023

Annecy. Photo de Noa Zagiel (13 ans).

 

Mon trésor du mois, c’est cette photo que m’a envoyée mon neveu Noa, dont on aperçoit en transparence la silhouette qui prend la photo. Mon neveu Noa qui m’envoie régulièrement des chansons et des photos, dont celle qui a été à l’origine de l’idée de cette série mensuelle. C’était mon trésor du mois de janvier 2023.

Et si on arrêtait de bouder parce qu’on n’a pas assez ? Parce qu’on n’a pas TOUT ?
Et si on arrêtait de bouder parce qu’on croit qu’on n’a pas assez tant qu’on n’a pas TOUT ?
Ou qu’on n’a pas TOUT exactement comme on voudrait, c’est-à-dire sans les trucs qui vont avec le TOUT mais qui sont difficiles, alors ce qu’on veut, c’est le TOUT mais sans ces trucs ?

Quand j’étais petite, je boudais beaucoup. Souvent. Maintenant c’est fini parce que quand je suis triste, en colère, ou simplement contrariée, je le dis – je suis quelqu’un qui dit les choses.
Mais on ne dit pas tout. On ne dit surtout pas ce qu’on a appris petit·e qu’on ne devait pas dire. Donc à l’intérieur il semblerait que la petite moi qui boude soit toujours là. Qui continue de bouder. Et comme je ne l’écoute pas parce que Continuer la lecture de « Mon trésor du mois de mars 2023 »

Libérées ?

Illustration de Gomargu.

 

Ces derniers jours, j’ai reçu un grand nombre de messages perso en écho à la publication de mon dernier article, Tous et toutes ensemble.
Des messages de remerciements, des messages de soutien dans la révolte, et des messages pour aller encore plus loin. Merci à vous. Il arrive que je me sente pas mal vulnérable après la publication d’un article – et cette semaine, en plusse, je me suis fait un festival perso de la vulnérabilité. En écran géant 4DX 3D, zéro distance de sécurité, histoire de remettre mon ego à sa place, tiens si t’as cru que t’avais grave progressé, que maintenant c’est bon, tu vois en toi tout ce qui se passe, les trous, les failles, les crevasses, prends bien ça dans ta face !

Enfin, vis ma vie. Au fur et à mesure que je recevais vos messages, l’idée m’est d’abord venue de les publier tous ici pour prolonger le débat. J’aurais préservé votre anonymat, ne vous inquiétez pas, j’ai bien compris que vous, la vulnérabilité, merci mais non merci vu que poster un commentaire sous un article déjà, c’est trop de nude
Et puis, en constatant qu’aucun de ces messages ne parlait d’écriture inclusive – qui était pourtant le sujet principal de mon article (euh… sinon les gens… ça ne vous intéresse pas ou quoi ?) – mais en remarquant que TOUS ces messages portaient, avec plus ou moins de véhémence, plus ou moins de filtres, plus ou moins de gros mots, un Continuer la lecture de « Libérées ? »

Tous et toutes ensemble

Ah on est le 8 mars aujourd’hui ? Bon bah je me bats alors. Comme tous les jours de l’année.
(Illustration tirée du livre de Camille, « Je m’en bats le clito – Et si on arrêtait de se taire ? », éd. Kiwi, 2019.)

 

Vous l’avez peut-être remarqué au cours de mes articles et newsletters depuis le 1er janvier, l’un de mes grands projets de l’année 2023 est de passer à l’écriture inclusive. De la pratiquer tous les jours jusqu’à en faire un automatisme, un nouveau mode de pensée par défaut.

Passer à, j’en parle comme de passer au numérique, mais oui, l’écriture inclusive est une révolution qui fera bouger les choses et je ne veux ni la manquer ni rester à la marge – marge qui consistait pour moi jusque-là à féminiser les noms lorsque c’était possible et à mettre le (e) du féminin entre parenthèses comme on me l’a appris à l’école, ce que le clavier de mon ordi transforme instantanément en signe €, va comprendre pourquoi. Je travaille sur un MacBook Pro, si quelqu’un connaît le sens de ce raccourci alors même que le signe € a une touche dédiée sur mon clavier, merci de m’expliquer, ça m’intéresse.

L’écriture inclusive

À propos de l’écriture inclusive, j’ai lu il y a quelques mois dans l’introduction de Chattologie – un essai menstruel avec des dessins dedans, de Louise Mey et Klaire fait Grr (éd. Hachette, 2021) :

« Nous sommes convaincues que le langage est important, parce qu’il impacte le monde. [C’est aussi ce que disait Benoîte Groult, toute âgée qu’elle était, et je lui voue Continuer la lecture de « Tous et toutes ensemble »