Quand il n’y a plus de fruits pour le goûter, parce que les framboisiers du jardin ne fournissent pas assez, ou bien parce que les babi ont déjà éclaté l’énorme pastèque que tu as achetée il y a deux jours seulement, ou encore parce que les abricots, ces gros fourbes, la veille ils sont tout beaux tout dodus, et le matin quand tu te lèves, une sorte de vilaine barbe leur a poussé dans la nuit, dès qu’ils se touchent, ils se contaminent et meurent les uns après les autres.
C’est le moment de sortir les jeunes carottes qu’il te reste du dernier panier de la ferme.
Et tu ne recules devant rien pour vaincre les résistances…
Lu il y a longtemps, dans Le meilleur pour mon enfant, de Guillemette Faure (éd. Les Arènes, 2015), une phrase de la psychothérapeute Wendy Mogel qui m’a marquée :
« Dans le monde actuel, apprendre à ses enfants à manger sain, c’est comme tenir une réunion des Alcooliques Anonymes dans un bar. »
Qu’en pensez-vous ?
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À propos de la photo.
C’est l’été. Certains disent : la canicule.
(Mais moi je ne supporte pas ce mot, alors je dis sobrement : il fait chaud.)
Le Marcass’ vit nu, autant qu’on le lui autorise. Nu et, désormais, chevelu.
Il a entendu que les Maoris ne coupent pas leurs cheveux parce que les cheveux c’est la force. Les rasta non plus tu me diras, mais le Chouch est plus kamaté kamaté kamatéKA que is this love is this love is this love that I’m feeling, si tu vois ce que je veux dire…
