S’il n’en restait qu’un(e) # juin 2022

Sous le noyer de juin de ma copine Adeline, autrement appelé « l’arbre à secrets » depuis l’inoubliable soirée du 27 juin 2020 qui scella une amitié triangulaire (newsletter 62 # 28 juin 2020).
Photo d’Adeline Dragus, juin 2022.

 

Fin juin ! C’est moi ou le mois de juin est passé encore plus vite que le mois de mai ?
Entre les pique-niques, la musique, les moustiques (chassez l’intrus), les spectacles, les tournois, les élections législatives et la fête de l’école, il est déjà l’heure de ce partage de fin de mois que je prends grand plaisir à faire depuis le début de l’année.

S’il n’en restait qu’un(e) # janvier 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # février 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mars 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # avril 2022
S’il n’en restait qu’un(e) # mai 2022

 

En juin 2021, mon article à la fois le plus personnel et le moins lu par vous, lecteurs (mais pourquoi ??), est un article qui parle de se faire printemps, d’amour et de fleurs dans la rubrique VIVRE < En chemin.

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Médiocratie #bonus imprévu

Rose du jardin (Photo de Patricia Esteban, juin 2021).

 

Dimanche 12 juin 2022

Aujourd’hui, premier tour des législatives.
Je me lève à 10h30, la face encore un peu poquée d’mon quatre heures de sommeil (yeah !), et l’enfant – Lucien le Grand Lièvre de 11 ans, celui qu’on désigne toujours quand on dit l’enfant – est par terre dans le salon en train d’étudier les programmes des candidats. Il m’accueille avec une bonne petite blague de son cru.

– Hey maman, quel est le parti politique où on fait le plus de sport ?

Il m’attaque au saut du lit, avant mon premier café, le cerveau encore tout embrumé de mes rêves de la nuit, je n’ai pas trouvé. J’aurais dû pourtant, j’aurais dû penser à une prof du collège que j’aime bien, que je vois le samedi matin au marché. Je vous aide là… Continuer la lecture de « Médiocratie #bonus imprévu »

Médiocratie #samedi 11

Dessin : « Voir plus loin que l’horizon ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2020.

 

Samedi 11 juin 2022

Mais que feront nos enfants

 

J’entends çà et là mon pote Arnaud des gens dire : Audrey, ton blog se politise… Mais non ! Pas du tout. Pas plusse qu’avant. Et je suis bien moins politisée que dans mes jeunes années 😝
En fait ici je dis rien, je partage de la musique. Avec mes humeurs du jour – ça reste mon blog – mais surtout de la musique. Parce que sans musique, sans poésie, sans Ottolenghi, c’est quoi la vie ? Tu manges tes knacki et tu vas au lit ? Sans rêves, sans mots pour les dire, sans boîtes à magie ?

Dans le recueil de poésie que j’ai commencé cette nuit, Les Ronces, de Cécile Coulon, je découvre que la préface est de Jeanne Cherhal. Nan mais Jeanne Cherhal s’te plaît !!! Bon, peut-être que vous ça vous fait walou mais moi ça m’a fait waoo. Un pont, un fil d’or, encore. J’ai bersillé – cligné des yeux si tu préfères. Ça m’a sonnée comme une nouvelle synchronicité, un signe, une étincelle, déjà que. J’ai pensé alors que ce livre était exactement à la bonne Continuer la lecture de « Médiocratie #samedi 11 »

Médiocratie #vendredi 10

Dessin : « Y’a tellement d’inégalités et de souffrance sur les visages ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2020.
L’assassinat de George Floyd, c’était il y a deux ans déjà. J’avais exprimé ma colère et ma honte dans un article qui s’appelle Mon poing levé.

 

Vendredi 10 juin 2022

J’me ferai croire que tout va bien

 

Avant-hier j’avoue j’étais vénère. Mais hier vous m’avez pas trouvée ramollie ? Ramollie résignée, dans l’idée ? Alors que bon, c’est pas demain la veille que je vais m’assagir et me ranger des bagnoles comme disait ma grand-mère. NO WAY !
Aujourd’hui j’ai envie de vous dire que la vie c’est joli aussi, quand le soleil revient avec tout ce jaune qui fleurit partout. Si tu inclines légèrement la tête, tu vas le voir entre les feuilles et ton épaule qui en a tant besoin se libère alors de son bâillon. Peut-être elle dit des choses, elle chuchote. Elle découvre, elle explore, elle ose… et s’aventurer semble plus facile qu’elle ne le croyait quand elle était toute recroquevillée.

C’est fou comme il suffit d’un rien pour que tout aille bien. Mais ce rien peut prendre du temps.
Incliner légèrement la tête peut prendre du temps si tu n’as pas quelqu’un pour Continuer la lecture de « Médiocratie #vendredi 10 »

Médiocratie #jeudi 9

Dessin : « En attendant la catastrophe ».
Street art dans les rues de Kaboul, Afghanistan, par Shamsia (Ommolbahni Hassani), 2020.

 

Jeudi 9 juin 2022

Il faut être fort pour traverser le temps

 

J’étais un peu vénère hier, non ? Avec l’histoire du Qatar et de M’Bappé ?
C’est moi je suis comme ça, des fois je m’emporte et je sais plus m’arrêter. Pardon.
Aujourd’hui ça va mieux, la pluie est venue nettoyer mon cœur et le ciel paraît plus bleu. Il y a toujours de quoi désespérer, évidemment, mais on peut quand même s’aimer. En attendant.

Lundi j’étais en mission avec deux amies et on en a vu plein, de ces maisons toutes pareilles. On a vu des humains dans des jardins, qui nettoyaient des gouttières, tondaient des pelouses, triaient des trucs. Je ne sais pas dans eux s’ils se faisaient croire que tout va bien mais ce qu’on a senti nous en les regardant, c’était tellement triste, t’as pas idée. Triste comme un bonheur qu’on croyait et qui s’est enfui, triste comme un couvercle qui nous écrasait nous aussi.

J’ai pensé : peut-être c’est vrai qu’on est tous pareils et tristes et déçus parce que tout Continuer la lecture de « Médiocratie #jeudi 9 »