Fan de : Augustin

Augustin Trapenard.
Photo non libre de droits, parue dans Les Inrocks je crois, mais je ne sais pas qui est le photographe, ni même en quelle année (2019 ?).

 

C’est obligé que je vous aie déjà parlé d’Augustin Trapenard sur ce blog. Parce que je suis fan. Mais genre big fan. HUGE fan.
Fan de « Boomerang », l’émission culturelle qu’il anime sur France Inter depuis six ans.
Soyons honnêtes : je ne connaissais pas Augustin avant ces six dernières années, je ne le connais pas ailleurs, il y a « Boomerang » et c’est grand.

En cherchant l’indicatif musical de « Boomerang » pour l’insérer dès le début dans mon article, parce que je l’adore, parce que les premières notes qui arrivent dans mes oreilles emplissent de joie mon cœur et mon esprit à la perspective de tout ce que je vais apprendre de riche sur le monde ce matin encore, je ne l’ai pas trouvé mais je suis tombée sur cette pépite en noir et blanc que je jubile de partager avec vous…
Franchement, si tu te lèves un dimanche, t’as pas le moral parce que t’as mal dormi, tout le monde te fait chier et tu trouves que ça manque méchamment d’héroïsme et de flamboyance autour de toi, prends trois minutes, regarde ça ! Continuer la lecture de « Fan de : Augustin »

Bref.

 

Totalement par hasard, j’ai découvert bref., une série de mini-épisodes de 1’30 à 2 minutes. Ce sont des petites pastilles de la vie quotidienne d’un trentenaire qui est pas mal un looser, et qui est interprété par le co-créateur (et scénariste et réalisateur) de la série : Kyan Khojandi.

Alors moi je n’avais jamais entendu parler de lui avant mais apparemment la série est ultra connue, et, de fait, un certain nombre de célébrités apparaissent au fil des épisodes : Blanche Gardin, Norman, Florence Foresti, Chantal Lauby, Djamel, les gars de C’est pas sorcier
(Pour les gars de C’est pas sorcier, je ne savais pas, c’est les babi qui m’ont dit. Oui parce que je regarde bref. avec les enfants, je vous en reparle plus bas. Bref.)

J’ai bien aimé la description que les réalisateurs de bref. font d’eux-mêmes sur YouTube pour expliquer pourquoi maintenant ils sont sur YouTube. Moqueuse, qui ne se prend pas au sérieux, et qui m’a permis d’apprendre ce qu’était un point Godwin. Et un first. Continuer la lecture de « Bref. »

Still Alanis

 

Partage musical ce matin – pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’heur de le découvrir en avant-première dans ma newsletter de dimanche (newsletter 62 # 28 juin 2020).
Bon et pour les autres aussi, ceux qui ont déjà eu et qui veulent encore plus (plusse).

 

À la fin du mois, le 31, Alanis Morissette sort un nouvel album : « Such Pretty Forks in the Road ». Un titre qui n’est pas sans rappeler un petit je-ne-sais-quoi des précédents. Les vieux de vieux : « Jagged Little Pill » d’abord, la claque de 1995, puis « Supposed Former Infatuation Junkie », en 1998.
Il y en a eu d’autres après : le « MTV Unplugged » de 1998 que j’ai traîné partout, égaré et retrouvé tant de fois, « Under Rug Swept » en 2002, « So-Called Chaos » en 2004, puis deux albums que je ne connais pas du tout en 2008 et 2012 parce qu’alors j’avais arrêté de la suivre.

Il y en a eu d’autres mais, en premier, ces deux-là. 1995 et 1998.

Alanis Morissette est donc une figure de longue date de mon univers musical, un pilier de bar de mon adolescence pourrait-on dire. Continuer la lecture de « Still Alanis »

Enivrez-vous

Photo : Demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau…

 

Ce matin ma copine Adeline – que j’évoquais sans jamais la nommer dans ma dernière newsletter – m’a envoyé un lien vers une vidéo de Reggiani. Un lien comme ça, tôt le matin, sans petit mot ni rien. Une pensée pour me lier.

Avant même de l’avoir écouté, je sus que j’allais l’envoyer à mon tour à ma chouette, en mémoire de nos années Baudelaire qui me semblent hier mais qui sont si loin déjà.
Et puis l’idée me vint que je n’avais pas besoin d’un grand article pour le partager ici avec vous parce que c’est si beau les yeux de Reggiani quand il parle d’amour et de poésie… Continuer la lecture de « Enivrez-vous »

L’âne et le puits

 

J’ai toujours au moins deux livres en cours de lecture : mon roman de la nuit du soir et « mon livre du midi », auxquels s’ajoutent souvent une BD et un livre jeunesse que j’intercale ci et là. Genre t’attends dans une salle glacée pour (re)passer une mammographie, si t’as le moral, tu peux (re)lire C’est tout de suite le soir, Parle tout bas si c’est d’amour, ou La fille du canal. Même si t’as pas le moral, remarque. Ça peut t’aider. Lire aide.

Mais revenons à mon livre du midi*, car c’est de lui que je veux vous parler aujourd’hui.
Il est rarement une BD ou un livre jeunesse mais il peut l’être quand même, occasionnellement, la seule règle immuable étant qu’il doit relever de la non-fiction. Du documentaire absolument.
Donc Insolente Veggie ou la vie d’Olympe de Gouges racontée aux enfants oui, mais Pilules bleues ou Baby-sitter blues, non.
Voyez l’idée. Simple. Basique. Continuer la lecture de « L’âne et le puits »