Les Brutes

Photo : Lili Boisvert et Judith Lussier sont Les Brutes.

 

Temps de lecture estimé : court car peu de texte. Video killed the reading time !

 

Sur le modèle de l’article que j’avais consacré à la mini-série bref. il y a trois ans, je voulais vous faire un article tranquille, pas prise de tête, avec une sélection de courtes vidéos intelligentes et drôles à regarder en sirotant un petit rhum arrangé (ou un bon café) pour enjoy vos jours fériés de mai.
Mais.
Mais mai.
J’ai été malade. Encore. Après j’ai procrastiné fait d’autres trucs et maintenant y’a déjà trois jours fériés de mai passés, alors il ne vous reste plus que lundi prochain pour tout binger d’un coup !

J’ai choisi Les Brutes.

Lili Boisvert et Judith Lussier me rappellent mon amie Édith, dans l’accent et dans le discours, et Édith me manque trop trop trop, trop c’est trop comme disait ma prof d’anglais de seconde, enough is enough, et un bout de Québec dans Continuer la lecture de « Les Brutes »

Sublime, la vieille

Photo de Candice Cellier pour l’expo du Festival « Sublime, la vieille » (Belgique).

 

Le mois dernier, je vous causais ménopause.

Aujourd’hui je vous parle d’une expo photo de 28 photographes qui posent un regard positif sur le corps des femmes de plus de 40 ans. L’expo s’appelle « Hanami : regardez les fleurs », et elle est présentée dans le cadre du Festival « Sublime, la vieille » qui aura lieu le samedi 6 et le dimanche 7 mai prochains à Watermael-Boitsfort, près de Bruxelles.

« Ces corps nus, sans retouche, permettront, osons l’espérer, de changer le regard de tous.tes sur le vieillissement et libérer les femmes d’une hiérarchie des corps où la jeunesse et la sveltesse sont la norme et l’idéal. »

Je soutiens en particulier le travail de Candice Cellier, qui est aussi photographe en milieu hospitalier, au bloc opératoire et dans des services de chirurgie réparatrice.

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Libres ! (la suite)

Illustration de Gomargu.

 

Partage de podcasts avant le week-end, les ami·es.
Écoutez tout·e seul·e parce que je suis pas sûre d’avoir le temps d’y revenir !

 

Dans mon dernier article mercredi, je vous parle de la sortie de la saison 2 de « Libres ! », la mini-série documentaire co-écrite par Ovidie et SML diffusée sur Arte.

Le lendemain, jeudi 16 mars 2023, Ovidie est l’invitée de 9h10 de Sonia Devillers sur France Inter pour la parution de son livre La chair est triste hélas, premier ouvrage de la collection « Fauteuse de trouble » chez Julliard.

Le surlendemain, vendredi 17 mars 2023 (donc aujourd’hui si vous me lisez le jour de la publication de cet article), SML est l’invitée de l’émission « Totémic » de Rebecca Manzoni, toujours sur France Inter. Continuer la lecture de « Libres ! (la suite) »

Marilyn.

Une photo de 1956 prise par Elliott Erwitt.

 

Par où commencer cet article ?
Comment expliquer, mettre en ordre ce que je veux dire ?

L’idée de l’écrire me vient il y a deux ans, dans un accès de colère. Il paraîtrait d’ailleurs que je suis « tout le temps vénère ». On m’en a de nouveau fait la remarque le week-end dernier… Enfin. Il y a deux ans donc, j’entends un discours d’Agnès Jaoui sur la chaîne YouTube de Télérama et c’est là que, dans un double mouvement contradictoire d’adhésion et de colère, l’idée me vient d’écrire un article sur le féminisme. Sur le féminisme ET Marilyn Monroe. C’est de cet article non abouti, fatras de réflexions illisibles par une autre que moi, que je vous parle sporadiquement ici depuis deux ans et que je n’ai toujours pas écrit parce qu’il nécessiterait un temps long et laborieux que je ne prends pas.
Fin du premier acte (monologue intimiste).

Deuxième acte. La semaine dernière, mon amie Émilie avec qui je partage ma passion pour Marilyn Monroe (et Mano Solo) m’envoie le lien d’un podcast de 2012, « Les Grandes Traversées » de France Culture, documentaire sonore en cinq épisodes de 50 minutes chacun consacrés à Marilyn Monroe. J’écoute tout de suite. Straightforward. J’enchaîne les épisodes en faisant des petits bonds dans ma cuisine où trône, depuis quinze ans, une photo de Marilyn.
Alors je sais que la cuisine n’est pas la première pièce dans laquelle Continuer la lecture de « Marilyn. »

Tout vivre

 

Là c’est wooo.
Je ne suis pas une groupie d’Eddy de Pretto. J’aime certaines de ses chansons, d’autres moins, je ne les connais pas toutes. Celle que je partage avec vous aujourd’hui, j’en ai découvert un petit bout toute seule à la radio, à peine le dernier quart entendu dans mon auto et qui m’a tellement saisie que j’en ai retenu trois phrases dans ma tête que je me suis répétées dix fois d’affilée pour pouvoir retrouver la chanson plus tard dans la barre de recherches de Google. Ensuite j’ai oublié, et quand je me suis rappelé ce que je devais chercher sur Internet, il s’était passé une semaine, et même un peu plusse. De l’extrait que je m’étais répété dans mon auto et que je vous reproduis ici, il ne me restait plus en mémoire que la première phrase :

Il faut tout vivre, tout vivre pour trouver des choses à dire
Faire des pauses et voir le vide
Ce qu’il me fait dans mon dedans

J’ai eu de la chance de la retrouver facilement parce que le titre de la chanson c’est : Tout vivre. Et elle m’a fracassée. Fra-cas-sée. Comme ces chansons que tu écoutes et tu as l’impression que c’est toi qui les as écrites quand, Continuer la lecture de « Tout vivre »