Pastille sexe #1 : Le fond du problème

Illustration de Diglee dans « Baiser après #MeToo – Lettres à nos amants foireux » (p.110).

 

Tout l’été, je vous propose ce que j’ai appelé des « pastilles sexe », comme un peu le pratiquaient les magazines féminins à une époque où je faisais les spécial tests sur la plage. Je ne sais pas pourquoi dans ce type de magazines les dossiers sexualité c’est toujours l’été, à croire que dès la rentrée tu poses à toi et à ton mari (ta femme) une ceinture anesthésiante, et allez salut, on se revoit en avril !
Enfin, je vais pas commencer à m’énerver…

L’idée de mes pastilles sexe, c’est de proposer une piste de réflexion à partir de ce que je lis et entends sur les rapports hommes / femmes et les relations amoureuses hétérosexuelles. Le tout dans un article court – d’où la pastille – avec le présupposé que personne l’été n’a envie de passer du temps seul(e) sur son ordi mais que ce sont d’excellents sujets à discuter entre amis. Et avant tout en couple, bien sûr.

Je sais qu’il y a aussi des préados qui aiment me lire – coucou les filles, je vous fais un cœur avec les mains ♥ – donc je précise que ces pastilles sexe de l’été ne nécessitent pas de contrôle parental comme sur Snapchat et qu’elles peuvent tout à fait être lues et discutées avec des préados. Voire avec des enfants comme chez nous, je me souviens très bien d’une conversation sur le porno l’été dernier en Grèce avec mes enfants qui avaient alors 7, 9 et 11 ans… mais évidemment ça dépend si vous êtes à l’aise sur ces sujets ou pas.  😉

Lisez, réfléchissez, discutez-en à plusieurs et interrogez-vous : c’est comme ça qu’on fait avancer nos représentations ! Continuer la lecture de « Pastille sexe #1 : Le fond du problème »

La détox de juillet

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là* ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

(* C’est pas tout à fait vrai… J’ai beaucoup donné aussi pour celui-ci et encore plus pour celui-là !)

 

Quand je pense juillet, je pense vacances, calme, échappées, improvisation et longues soirées d’été.

Mon temps de juillet est libre et sans autres contraintes que celles que je me fixe. Depuis quelques années que Mickaël travaille et que les enfants partent en vacances avec ma mère, il est mon temps retrouvé.

Je me retrouve seule dans une maison étrangement silencieuse, rangée ou non (en ce moment non), et je fais ce qui me plaît, je vois qui j’ai envie si possible sans enfants. Je peux choisir chaque matin, comme quand j’étais petite, ce que je veux vivre dans ma journée. J’adore le mois de juillet.
D’habitude. Continuer la lecture de « La détox de juillet »

Se faire printemps

 

Ce matin je changeais des trucs dans la barre de droite de mon blog et je me suis fait la réflexion que c’était étonnant quand même toutes ces photos de fleurs ici. Dans la barre de droite mais aussi en tête d’article, sur la bannière de juin… pour quelqu’un qui a pris l’habitude de dire, depuis de longues années, non mais moi les fleurs non, vraiment non.

Et puis y’a pas que le blog. Lundi matin, au moment où je me réveillais, j’ai reçu cette photo de fleur de pavot que je partage avec vous en tête de l’article que vous êtes en train de lire.
Elle était accompagnée de ce texte :

Le petit prince, qui assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu’un matin, justement à l’heure du lever du soleil, elle s’était montrée.

C’est dans Le Petit Prince, de Saint-Exupéry, un court passage du chapitre VIII. Continuer la lecture de « Se faire printemps »

Jardin de juin

Photo : Le jaune de mon jardin sauvage (juin 2021).
Je n’ai pas le cœur à cuisiner les grandes feuilles amères cette année. J’ai besoin de m’envelopper de douceur.

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense juin, je pense jardin, soleil, abeilles, couleur des fleurs et petites robes.

Mais cette année je me sens lourde dans ma petite robe.
On dirait que je ne rentre plus dedans.

Je ne sais pas comment vous naviguez, vous, dans ce tourbillon de vaccination massive, le masque obligatoire, le couvre-feu, les tests salivaires à l’école, le repli, les interdictions et les règles. Même celles que l’on se pose à soi-même, je trouve que c’est dur. Je ne m’habitue pas.
On me dit :

– C’est parce que tu n’acceptes pas.

Mais comment ? Comment je peux agir sciemment CONTRE ce que je crois alors que je travaille tellement à m’aligner AVEC ce que je ressens ? (et déjà c’est pas évident) Continuer la lecture de « Jardin de juin »

Le choix de mai

 

Comme je vous l’annonçais dans mon premier article de l’année (relisez-le, j’ai tout donné pour celui-là ; mes prochains articles ne seront que succédanés à faible densité nutritionnelle !), je vous propose de célébrer les 3 ans d’existence de mon blog par un rappel des articles parus le même mois pour chaque année écoulée.

 

Quand je pense mai, je pense grands week-ends, fraises, rhubarbe, renouveau, légèreté.

Mais en ce moment y’a pas trop de renouveau, pas plus que de grands week-ends ou de légèreté. On dirait presque pas mai et ça, après un mois d’avril qui se termine sur le fil, c’est sans filet. J’ai décidé que j’ai bien besoin d’une large dose de rhum arrangé avec trois glaçons tous les soirs (ou presque). Et quand la journée a été dure, mets-moi triple dose s’te plaît.
Après tout, on est toujours confinés ; je crois que c’est Einstein qui disait qu’une même situation abordée de la même façon produit forcément les mêmes conséquences*. Et tu te souviens l’année dernière à la même période, le confinement avec enfants (2) : les dommages collatéraux ?
Ben voilà, CQFD. Continuer la lecture de « Le choix de mai »