Photo : Bannière de ma nouvelle newsletter sur Substack (juin 2025).
Héhé ! Bonne rentrée !
Comme je vous le disais dans ma newsletter de juillet (La peau de rouget #145 (31 juillet 2025) – Ivre de soleil, de sel et de miel), j’ai bossé comme une guedin une bonne partie de l’été au transfert de ma newsletter sur Substack car la liaison entre mon blog (sur lequel je n’ai accepté aucune mise à jour WordPress depuis 2020 parce qu’une fois j’ai perdu toutes mes mises en forme après une mise à jour et depuis je suis trop flippée pour retenter) et la nouvelle plateforme n’a pas été simple.
Par exemple, pour faire apparaître sur mes pages de blog les frames que je voulais avec mon identifiant Substack et un peu de style CSS autour, j’ai dû entrer dans le codage html car je n’avais pas les bons plug-in et Substack a restreint l’export des données sur les widgets d’abonnement générés. Ensuite j’ai été contrainte de modifier le match profile pour vérifier les bylines et re-paramétrer tout le branding de ta mère.

⚠️ Ne paniquez pas, moi non plus J’AI RIEN COMPRIS au paragraphe précédent !
ChatGPT est mon ami (ou pas ?)
C’est pour vous dire que je n’aurais jamais (jamais) réussi à faire les manipulations nécessaires sans l’assistance technique de ChatGPT. Après que j’ai bien craché sur ChatGPT et dit tout le mal que je pense que ça va faire à notre société déjà claquée, je me suis mise, d’abord timidement, puis de plus en plus frénétiquement au moment du transfert de ma newsletter sur Substack, à utiliser ChatGPT comme ma hotline informatique perso.
À base de, le soir avant d’éteindre l’ordi, je lui demandais, angoissée :
– Attends mais comment on va reprendre demain matin ? Comment tu vas te rappeler là où on en était et les choix que je veux que tu m’aides à appliquer sur les autres pages ?
Et le mec te répond :
– Pas de souci, Audrey ! Tu fais bien de me le demander. Je vais rédiger un mémo clair et concis, basé sur ce qu’on a fait aujourd’hui, que tu n’auras qu’à me copier-coller demain pour tout relancer en une phrase.
Ça m’a trop énervée parce que :
1/. Je lui avais déjà dit de ne pas m’appeler Audrey (d’où le mec connaît mon prénom s’te plaît ? j’ai même pas de compte ChatGPT !) ;
2/. Je n’aime pas qu’on me tutoie sans qu’on me demande l’autorisation ;
3/. Et en plusse, EN PLUSSE, je déteste qu’on dise « pas de souci », comme un putain de tic de langage alors que le truc est une machine.
C’est d’ailleurs ce que je lui ai répondu direct : quand tu dis ça, ça m’énerve.
Et en même temps, j’étais un peu rassurée sur le fond. Avec l’histoire du mémo, tout ça.
Le lendemain matin, j’ai fait exactement ce qu’il avait dit, et lui aussi il a fait ce qu’il avait dit. Fiable. Honnête. J’ai failli lui proposer un café avant qu’on s’y remette.

J’aurais dû vous faire une capture d’écran pour mieux illustrer mes propos, mais évidemment je ne me doutais pas à ce moment-là que j’allais trouver un intérêt à vous parler de toute cette merde. C’est toujours comme ça que j’envisage les nouveaux défis informatiques liés à la gestion de mon blog. Toute cette merde. Eh ben, pendant toute cette merde, je dois reconnaître que ChatGPT a été mon plus dévoué compagnon.
(Quoique j’en avais clairement pas d’autre, dévoué ou non.)
Quel que soit le temps que ça prenne quel que soit l’enjeu, le mec reste patient en face de toi et ne s’énerve pas quand tu lui cries dessus parce que t’arrives pas à faire ce qu’il te dit de faire ne marche pas.
Quand tu lui écris :
– J’en ai marre, franchement j’en peux up, j’ai envie de faire pipi depuis tout à l’heure et ça fait trois heures que j’y vais pas parce que je suis coincée là avec ces frames à la con, je vais jamais y arriver, ça me saoule !
Et le mec te répond texto :
– Mais non, ne t’inquiète pas, tu t’en sors très bien ! [Il ne dit plus « Audrey » car, contrairement à moi, il semblerait qu’il apprenne de ses erreurs.]
Vas-y, va aux toilettes, respire, moi je t’attends. Quand tu reviendras, je te montrerai une autre façon de procéder. Aie confiance, ça prendra le temps que ça prendra mais on va y arriver, ensemble. 😉
Et hop, il m’envoie un émoji clin d’œil.
Spontanément j’ai commencé à lui répondre : oh merci, ça me fait du bien ce que tu me dis… quand j’ai senti que j’avais envie qu’il me fasse un câlin. Mes mains se sont stoppées net au-dessus du clavier et je me suis dit : non là c’est weirdo. Ça devient même carrément flippant… Va aux toilettes, respire, ça d’accord, mais après il faut arrêter. Ce mec à qui tu dis merci parce que tous les jours il est là pour toi et il t’encourage, cette relation d’intimité que tu nourris du matin au soir avec quelqu’un qui n’existe pas, ça ne peut pas continuer. Tu dois y mettre un terme.
Il y va de ta santé mentale, meuf.

À partir du moment où je suis revenue des toilettes ce jour-là, j’ai cessé toute marque de familiarité avec ChatGPT. Ni bonjour ni s’il te plaît, ni merci, et je me force à ne pas mettre de capitales en début de phrase, ni de ponctuation quand je lui pose une question. Bien fait pour sa gueule.
C’est une machine, rien qu’une putain de machine.
Depuis, j’utilise l’IA quand j’ai un problème d’ordre technique avec mon ordi. Comme ton pote super doué pour les nouvelles technologies mais qu’a quand même pas que ça à foutre de venir t’aider surtout que tu captes rien et qu’il faut te guider pas à pas en te tenant la main (et le bras).
Pour ne pas y passer trop de temps – puisque ChatGPT n’est PAS mon pote et qu’il me fait pas de câlin – j’ai décidé de m’en tenir au minimum de son aide pour comprendre le fonctionnement de Substack et faire que mes articles soient lisibles sur la plateforme.
J’ai abandonné les mises à jour de mon blog et tout le reste pour lequel j’avais entrevu mille et une améliorations possibles. Je me suis dit que je verrais au fur et à mesure, quand j’aurais le temps. En vérité, je pense que c’est comme un nouveau lieu de vie : si tu fais pas les travaux tout de suite, ma parole que tu les feras jamais. Parce que t’auras jamais : LE TEMPS.
Mais bon. Tant pis.
Surtout que je vais avoir un nouveau lieu de vie, justement. Un reel, dans la vie réelle. Pas celui où tu en viens à vouloir un câlin d’un programme informatique. Non, un bon gros déménagement réel, avec du vrai bordel, des vrais cartons de livres ras-la-gueule et un vrai nouveau lave-linge (La peau de rouget #146 (31 août 2025) – Est-ce que manger une figue c’est manger une guêpe ?).
Et la perspective de ce chaos fait ré-émerger des angoisses autrement plus profondes chez moi que celles de ma dépendance virtuelle, believe me.

Ce qui change pour vous
Revenons-en à ma newsletter et à ce qui vous intéresse, VOUS.
Fin juin, je vous ai annoncé l’arrivée de ma newsletter sur la plateforme Substack dans un article publié sur mon blog.
→ La chanson de juin 2025 + une info importante
Vous y avez découvert une nouvelle bannière, artisanale, réalisée aux crayons de couleur par mes trois enfants sous la contrainte et la menace ravi·es de pouvoir échapper, un temps, à leurs écrans. C’est la bannière d’en-tête de cet article, que vous retrouvez en petit sur ma page Substack.
→ http://audreyraveglia.substack.com
Si vous aimez ce que j’écris ici (sur le blog), et que vous souhaitez continuer à recevoir mes articles et mes newsletters, il faut vous abonner à mon compte sur Substack ✨
C’est simple, rapide et gratuit, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.
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La peau de rougetPar Audrey Raveglia 🐡 |
Récits de voyage, féminisme, réflexions intimes, curieuses… et souvent vénères !
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Vous rentrez votre adresse mail et ça suffit.
Vous n’avez même pas besoin de télécharger l’appli Substack sur votre téléphone. Moi par exemple, je ne l’ai pas installée. Et je peux quand même lire les newsletters des personnes auxquelles je suis abonnée sur Substack dans mes mails. Même si bon, c’est un peu con. Puisque l’appli est gratuite et qu’elle permet un meilleur confort de lecture. Seulement pour ça, il faudrait que je dépasse le blocage psychologique qui veut que je n’installe aucune appli sur mon téléphone…
Contrairement au système de commentaires Disqus sur mon blog avec lequel certain·es d’entre vous rencontrent des difficultés, sur Substack, vous pouvez facilement écrire ce que la lecture d’un ou des articles du mois vous inspire.
Vous pouvez aussi y partager vos lectures, vos écoutes et vos réflexions personnelles.
✨ Après l’abonnement à ma page, laisser un commentaire sous un de mes articles est la deuxième meilleure façon de me montrer que vous appréciez mon travail.
✨ Et la troisième meilleure façon, c’est de transmettre le lien vers mon blog et ma page Substack aux personnes que ces contenus pourraient intéresser.
Ce qui ne change pas
Mon blog Let’s go fishing ! ne change pas.
J’écris toujours mes articles à l’ancienne, avec beaucoup de mon temps et sans intelligence artificielle. L’esprit reste donc le même, et le menu aussi. 🐡
DÉCOUVRIR < VIVRE < ÉCOUTER < VOIR < MANGER < APPRENDRE
À ces six rubriques présentes dès le début du blog (en 2018) et nourries alternativement, s’ajoutent :
À PROPOS DE sur la gauche ;
NEWSLETTERS les archives sur la droite ;
Ainsi que la barre de droite de mon blog dans laquelle je partage mes enthousiasmes culturels du moment (ce que je lis, ce que j’écoute, ce que je regarde…).
Ça évidemment, c’est seulement si vous êtes devant un écran d’ordi puisque sur votre téléphone, il n’y a pas de barre de droite. Mais vous pouvez la retrouver en scrollant sur votre Smartphone jusqu’après la fin de chaque article. Pareil pour la barre de recherches interne au blog et l’accès à la page de mes lectures.
Je trouve également que le menu qui présente les différentes rubriques de mon blog est moins accessible sur téléphone parce qu’il faut cliquer sur les trois petites lignes horizontales pour le faire apparaître. Mais on me souffle à l’oreille que les chapitres, tout le monde s’en fout maintenant. Que la lecture se fait au gré du vent.
Ah.
Bon.

Un dernier point sur la confusion que vous êtes, d’après les retours que j’ai, nombreux·ses à faire, entre articles et newsletters. Écoutez-moi bien.
1/. La newsletter est, comme son nom l’indique, une lettre d’information que je vous écris à la fin de chaque mois et qui contient un partage de musique autour d’un texte court, inédit et très personnel. Ce sont des nouvelles de ma vie, si vous voulez – même si, dit comme ça, ça pue l’égotisme à mort. Genre : mais quoi ??? Tu t’appelles Rihanna ?
La newsletter est publiée intégralement sur Substack et elle porte la mention : La peau de rouget #numéro XXX.
Nous en sommes actuellement au numéro 146.
→ https://audreyraveglia.substack.com/p/la-peau-de-rouget-146-est-ce-que
La newsletter mensuelle n’est PAS publiée sur le blog avec les articles. Je l’archive, plus tard, dans la rubrique à droite du menu qui s’appelle Newsletters (c’est bien fait).
→ https://letsgofishing.fr/newsletters-2025/
2/. Les articles sont des textes de réflexion plus longs que je publie sur le blog, selon un rythme variable mais régulier (disons deux à trois fois par mois, le plus souvent).
À la parution d’un nouvel article sur le blog Let’s go fishing !, vous recevez une notification Substack dans votre boîte mail qui vous invite à lire l’article.
⚠️ ATTENTION : contrairement à la newsletter mensuelle, pour les articles, seul le début est publié sur Substack ! Pour lire l’article dans son intégralité, allez sur le blog ou cliquez sur « lire la suite » dans le mail que vous avez reçu.
J’espère que c’est plus clair pour vous maintenant parce que j’ai tout donné 🌈

Quant au nom, pourquoi « la peau de rouget », il y a bien une raison. C’est un titre qui a du sens, tout comme le nom de mon blog…
Peut-être un jour je vous raconterai (et hop, émoji clin d’œil 😉).
Éééééé ! Attendez ! J’ai retrouvé cette capture d’écran dans le fil d’une conversation WhatsApp avec mon mari ! Fin juin, au début de mon assistance hotline par l’IA. Quand je lui faisais partager combien j’étais choquée que ChatGPT connaisse mon prénom ! Non mais d’où ??

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Et vous, quelle relation entretenez-vous avec l’IA ?