De retour du Japon

Photo : Le grand classique de mes photos de voyage…
Mickaël et les enfants de retour du parc de Hakodate sur l’île d’Hokkaido (Japon, 14 août 2024).

 

C’est la rentrée et, cet été, nous avons échappé au tremblement de terre du 8 août sur l’île de Kyushu car nous avions mis cap au Nord. Puis nous avons échappé au typhon du 16 août sur la côte Est du Japon, ne subissant que ses retombées de pluie, de brume et de fort vent pile au moment où nous redescendions vers Honshu. Enfin nous échappons au violent typhon d’aujourd’hui qui tombe de nouveau sur Kyushu.

C’est la rentrée et, dans un registre plus léger, nous avons échappé aux Jeux Olympiques Paris 2024, aussi. Il y a plein de gens que j’aime qui ont été ému·es par la cérémonie d’ouverture, tout ça, mais moi franchement, les quelques extraits que j’en ai vu, ça me fait rien. Rien de rien, c’est comme si je n’étais pas concernée. Peut-être que j’ai zéro sentiment d’appartenance nationale ?
J’ai toujours un moment de malaise quand j’entends que : Continuer la lecture de « De retour du Japon »

Mabel is NOT crazy

Photo : Gena Rowlands dans le film « A woman under the influence », de John Cassavetes (1974).

 

Évidemment je ne la connaissais pas, elle Gena, personnellement, mais la nouvelle de sa mort me touche au cœur, là, d’aussi loin que je suis ce soir, au bord du lac Towada au cœur, aussi, d’une forêt d’arbres verts et serrés comme des bouquets de brocolis contre lesquels se frottent les ours noirs du Tohoku.

Ça me fait quelque chose d’une émotion brute de perte, de bascule et d’identité vacillante. Je relis que ce film, LE film qui m’a le plusse bouleversée de toute ma vie, est sorti en 1974. C’était il y a 50 ans.
Gena Rowlands avait alors 44 ans, et 44 c’est juste deux ans de moins que l’âge que j’ai aujourd’hui.

Je l’aime pour ce rôle qu’elle a joué dans ma vie et l’émotion pleine, débordante, qui me saisit encore à chaque fois que je la revois, même ce soir Continuer la lecture de « Mabel is NOT crazy »

La B.O. du voyage (repeat)

Photo : Quelques-unes des fiches de révision de Mickaël pour son test de cette semaine (juillet 2024).

 

C’est les VACANCES !

J’ai mis mes trois enfants et ma nièce dans le train hier soir pour deux semaines au camping entre cousins cousines et j’ai tellement bien dormi d’une traite et jusqu’à 11h ce matin…
En attendant de partir à mon tour pour de vrai, je reprends ici ma quête estivale de l’art de vivre autour du monde avec, tous les 15 jours, la republication d’un article de notre grand voyage en Asie-Pacifique.

Il y a deux ans, parmi vos articles préférés, j’avais republié celui sur l’art de vivre à la japonaise.

Sumimasen (été #5)

L’été dernier, j’en ai republié trois sur l’art de vivre en Océanie.

Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent à Tahiti et en Polynésie ?
Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent en Nouvelle-Zélande ?
Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent en Australie ?

 

Cet été ce sera… l’Asie du Sud-Est !

Toujours du côté de comment les hommes et les femmes vivent. Ailleurs. Sous d’autres soleils. Avant de revoir le pays qu’on dit du Soleil-Levant, où j’ai la chance de retourner cet été pour faire le plein de mochi et de daifuku, de torii et de petits ponts, de paix et de sérénité entre les sanctuaires shinto, temples bouddhistes et jardins zen au râteau, où je rêve de Continuer la lecture de « La B.O. du voyage (repeat) »

Cette photo & moi

Photo : Sazi Jali, Durban (KwaZulu-Natal, South Africa), 2020. Photographie de Zanele Muholi.

 

Euh les gens… on en parle de ce temps totalement pourri depuis le début du mois ?
On en parle de ces élections européennes ENCORE PLUS pourries ?

Ambiance italo-hongroise sous le ciel de Slough.
Slough, au cas où vous ne sauriez pas, c’est une ville en Angleterre où Mickaël est parti quelquefois en déplacement pour le boulot. Garantie november rain toute l’année.
En faisant une petite recherche pour m’assurer de ce que je vous raconte ici – esprit-de-rigueur-qui-ne-veut-pas-se-fier-à-mon-intuition, bonjour – je lis sur Wikipédia que : 

« Slough est réputée pour avoir la plus forte moyenne des températures dans les îles britanniques [et que] les précipitations y sont les plus faibles du royaume. »

Ça nous en a collé une, mon intuition, mon esprit de rigueur et Continuer la lecture de « Cette photo & moi »

That E-guy

Photo : Mark Oliver Everett (son barbier est décédé en confinement, comme disent les ados chez moi en pensant qu’ils viennent d’inventer v’là la blague de zinzin).

 

Après-demain sort « Eels Time », le quinzième album studio de Eels.
Après-demain dans deux dodos.
Do you know what it’s like to fall on the floor who is really living ?

Devinez QUI est complètement foufou chez moi ?

Nan, je me moque mais c’est même pas vrai. Mickaël attend la sortie de ce nouvel album avec flegme et patience. Dans sa grande maturité. En plusse moi aussi j’ai aimé la première chanson de l’album que j’ai découverte sur YouTube. J’ai été tellement surprise que that E-guy, si discret, si pudique d’habitude, dévoile autant de lui dans un clip !
L’album d’une réflexion sur le temps et la maturité, paraît-il. Temps et maturité, tiens, encore. C’est pas mal là où j’en suis rendue aussi – bien que je n’aie rien demandé et aucune envie d’une réflexion sur le sujet. J’ai même plutôt envie de crier :

But I don’t think I’m ready yet
I’m not feeling up to it now
Just not that steady yet Continuer la lecture de « That E-guy »