Photo : Le Grand Lièvre sur la plage de Vathi (Grèce, août 2020).
https://www.youtube.com/watch?v=jx_xlyvgPOA
Victor Démé, Djon Maya, album « Victor Démé », 2008.
https://www.youtube.com/watch?v=883J6orWHYE
Synapson, Djon Maya Maï (remix sur Victor Démé), album « Convergence », 2015.
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Salut les abonnés !
Avant de me mettre à écrire cette newsletter de rentrée, j’ai relu la dernière que je vous ai envoyée il y a un mois et demi (newsletter 64 # 2 août 2020), et je me suis dit :
Waaooh ! Comment j’étais extra lucide ! Ça se voit tout de suite que j’étais sans enfants et libérée de charge mentale depuis six semaines, mes neurones étaient en forme !
Et juste après :
Enfin, moi je sais exactement de quoi je parle quand j’écris, mais ça se trouve, PERSONNE n’a rien compris aux métaphores et illusions d’optique de cette newsletter...
Et encore après :
Bon mais là ce ne sera pas ça, rapport à ce qu’il ne me reste pas plus de dix axones dans le cerveau. Je vais écrire une newsletter simple, sage et sans messages subliminaux à décoder.
La rentrée est déjà assez compliquée cette année, non ?
N’en parlons pas. Je vous invite plutôt à goûter la légèreté de mes articles de l’été. À lire ou à relire. Ils vous feront du bien, ils ont le parfum de la glace au thym de chez Marlène...
Respirez.
Venez chercher le soleil des Cyclades par ici : http://letsgofishing.fr/grece-2020/
Sentez la douce chaleur et le réconfort de la chanson que je vous propose dans cette newsletter.
Pas de kora ici mais c’est l’Afrique aussi. Les images du Burkina Faso qui défilent dans le clip de Victor Démé ressemblent à ce que j’ai vu au Mali. Et la voix de Victor Démé me bouleverse.
Je suis quelqu’un que la voix bouleverse.
Djon Maya est une chanson qui célèbre l’humilité et l’amour universel. Cet amour que l’on se donne les uns aux autres lorsque l’on se reconnaît comme faisant partie de la même humanité, en proie aux mêmes peurs, aux mêmes fragilités, aux mêmes contradictions.
Je partage également avec vous la version de Djon Maya remixée pseudo-électro par Synapson. Je devrais la détester, idem le clip, tous ces mouvements de poignets dans le but de séduire, mais je l’aime aussi. C’est autre chose. Mes contradictions. Je peux aimer un pôle et son contraire.
Je vous laisse. Je devais partir à la mer en week-end décalé avec deux amies qui sont des rayons de soleil dans mon ciel de stratus (voire de nimbostratus). Finalement ce sera le week-end décalé prochain. :-)
La Petite Souris m’a conseillé de ne penser à rien d’autre que d’aimer le moment que je vais passer et d’écouter Relax, take it easy de Mika dans l’auto. Ce que je vais faire et nous chanterons à tue-tête, libres et légères sur la route...
Je vous souhaite de même les amis. Bonne rentrée.
Take it easy ! (For there is nothing that we can do.)
Audrey
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