Photo : Marcel mercredi.
https://www.youtube.com/watch?v=Nxc65bvo42M
Claudio Capéo, C’est une chanson, album « Tant que rien ne m’arrête », 2018.
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Salut les abonnés !
Confinement ou pas confinement, novembre c’est la misère. Pourtant je me bats, n’allez surtout pas croire que je baisse les bras ! Je me bats tellement que j’ai même décidé de me marier en novembre, le 15 exactement, il y a douze ans.
Pour vous dire à quel point je ne recule devant rien pour extraire novembre de son marais puant. Mais bon, tu fais pas ça tous les ans…
Et voilà que ma cops Carole illumine un dimanche soir de novembre en m’envoyant cette chanson ! Dans la langue de mes aïeux que j’aurais tant aimé apprendre à parler petite. Vous me direz qu’il n’est pas trop tard, que je peux l’apprendre grande. Bien sûr.
Dès qu’on déménage à Rome, je m’y mets. Promis craché.
En attendant, je rêve.
Je rêve de Rome, je rêve de partir. Je rêve de ce qui est beau, que j’aimerais, je rêve que c’est pour de vrai.
Et je montre à mes enfants comment ne jamais désespérer de leurs rêves. Ils me voient triste pourtant parfois, plus souvent que je ne le voudrais, même. Ils me voient déçue, en colère, frustrée, ils me voient tomber. Toi aussi tu te vois, tu te sens tomber, et tu sais qu’il n’y a rien que tu puisses faire que d’attendre la fin de ta chute, tout en bas.
Dans l’escalier mercredi dernier.
Je te jure c’est vrai, je me suis défoncé le coccyx (bon mot pour le Scrabble, coccyx.)
Je n’ai pas pu aller courir le lendemain, ni encore ce matin. En vérité j’ai tellement mal à chaque mouvement que je ne sais pas quand je pourrai retourner courir. Quand je pourrai me baisser pour attacher mes lacets peut-être, l’un après l’autre serrés, pas trop, juste ce qu’il faut.
Enfin ce n’est pas votre problème, j’avais qu’à pas descendre la panière de linge !
Là où je veux en venir, ce qu’apprennent mes enfants, c’est que quand tu tombes, même de tout en haut parce que tu rêves de très haut, tu prends un temps pour évaluer ce qui a été cassé mais après tu te relèves parce que tu n’as pas fini de courir t’élever.
I’ll rise rise rise.
J’ai dit à Marcel (7 ans) :
- Tu ne peux pas savoir avant d’avoir VRAIMENT terminé ta boîte de Smarties si, au milieu de tous les ordinaires, tu n’en trouveras pas un différent. Unique. Et c’est lui, c’est ce rêve-là qui n’existe que pour toi, qui donne son goût extra-ordinaire à toute ta boîte de Smarties.
Alors devant moi il a vidé toute sa boîte, il a fait des tas, et il a attrapé le seul et unique Smartie vert.
- Tu vois maman, moi je l’ai trouvé tout de suite ! J’ai pas besoin de rêver !
Bon. J’avoue que j’étais un peu dépitée. Faut dire aussi, ce n’est pas mon enfant le plus réceptif à la métaphore… Lui c’est rien qu’un animal sans foi ni loi !
Mais vous non. Vous, vous rêvez. Vous aimez.
Merci Carole pour la chanson. Il se trouve qu’on devait faire une grande fête pour tes 40 ans hier soir. Tu ne le savais pas, c’était une surprise. Et puis on est confinés donc non, pas de surprise.
Pfff là là, que cette ritournelle pleine de joie de vivre ensoleille votre dimanche (de novembre) en famille !
Audrey
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