La B.O. des newsletters de Let’s go : 2020

Photo : Street art, by Miss.Tic. Vu sur un bout de mur entre Abbesses et Pigalle lors de notre journée à Paris en famille, le 21 février 2020.

 

Plusieurs abonné(e)s de ce blog m’ont rapporté que la newsletter de Let’s go fishing ! arrive systématiquement dans les spams de leur boîte mail.
Est-ce le cas pour vous aussi ? Si oui, pouvez-vous la définir comme « non-spam » ? Cela règle-t-il le problème ?
Informez-moi par mail en cliquant sur la petite enveloppe dans la barre de droite du blog (ou à la fin de la page sur votre portable).

 

L’article d’aujourd’hui fait suite à celui que j’ai publié l’année dernière, qui s’appelle la B.O. des newsletters de Let’s go : on the road, et qui recense les titres des chansons qui ouvraient chacune de mes newsletters de 2018 et 2019.

En voyage, la newsletter arrivait dans votre boîte chaque semaine chargée de nombreux articles exotiques. Cette année, vous n’aurez pas manqué de remarquer que le rythme est moins frétillant, à raison d’un à deux articles par semaine sur le blog et d’une newsletter tous les quinze jours…

Ce ralentissement vous laisse davantage d’espace et de temps, sans doute, car vous m’écrivez régulièrement en réponse à cette newsletter pour me faire part des questionnements et, souvent, des résonances qu’elle suscite en vous. J’aime ces ponts qui nous relient et nous font sentir que non, nous ne sommes pas si seuls.  🙂
Continuez de m’écrire ! Je vous lis avec attention et vos messages me portent pour faire de cette newsletter quelque chose de plus qu’une simple récap’ des derniers articles parus sur le blog.

 

Newsletters de Let’s go : playlist 2020.

Accessible sur notre chaîne YouTube par ce lien :
https://youtube.com/playlist?list=PL4jhWDuXjI_UbSzrmYoAH_0EdHequtqgF

Vous trouverez en fin d’article la liste complète de ces titres qui m’ont accompagnée en 2020, une newsletter après l’autre.

 

Sur ce, je vous souhaite une belle nuit du 31. (Je peux pas dire « réveillon », je supporte pas le mot.)

Si vous êtes confinés chez vous seul(e) comme un rat crevé, ou en vieux couple qui tourne en rond comme un hamster dans la roue, je vous recommande vivement d’ouvrir la fenêtre pour respirer. Chercher plus loin la lumière qui transperce la grisaille. On peut pas étouffer tout le temps derrière un masque. Pas toute la vie.

C’est pourquoi, alors qu’elle interdit une vraie rencontre physique (trop risquée, trop osée, trop militante déstabilisante), notre époque moderne vous autorise néanmoins à ouvrir une fenêtre virtuelle par la grâce de Meetic Netflix.

Ce sera contrôlé. Quand bien même vous seriez déstabilitudé(e) par ce que vous regardez, ça ne bougera pas le canapé sur lequel vous êtes installé(e). Rien d’engageant. Partant de quoi, inviter Ali Wong est mon conseil pour vous ce soir. Votre fenêtre ouverte de rat crevé ou de hamster dans sa roue. Votre air pour respirer. Votre lumière pour transpercer.
Son premier spectacle surtout, « Baby Cobra » : Papa Écureuil était écroulé de rire du début à la fin, c’était une joie de l’entendre rire aussi franchement. Merci Ali !
(Attention, je dois vous prévenir quand même qu’il est possible qu’après le spectacle, dans certaines situations disons « délicates », vous repensiez à Ali. Blanche Gardin* fait ça aussi. Mais ça passe. Ça passe crème, comme on disait cet été sur l’île de Sifnos (venez manger en Grèce avec Arnaud !).

De mon côté malheureusement, j’ai déjà vu les deux spectacles d’Ali Wong. En plus le deuxième j’ai même pas trop rigolé, je crains donc de devoir me divertir avec des vrais gens toute la nuit du 31 jusqu’à au moins six heures du matin. Après un bon café dans la vodka. Ou l’inverse. Enfin. Le cocktail de six heures du mat’ quoi.

 

Et moi j’ai pas de pyjama. C’est embêtant pour dissimuler le magnum de champagne et le magnum de vin que tu apportes dans un sac de voyage chez tes amis (avec ta brosse à dents). Il te faudrait un drap blanc cousu main…

 

* J’ai vu le spectacle « Je parle toute seule » – je vous en parlais dans cet article du 31 janvier – mais je n’ai pas vu « Bonne nuit Blanche ». Si quelqu’un peut me le prêter en DVD afin de m’éviter d’enfreindre une nouvelle fois l’interdit du couvre-feu qui n’a pas la flexibilité de la loi pour les écoliers qui dit : soit tu veux y aller, soit tu veux pas y aller. Tu fais comme tu veux. Par exemple lundi et mardi t’y vas, mais jeudi et vendredi juste avant les vacances de Noël t’y vas pas. Tu vois. T’es même pas obligé(e) de prévenir tes enseignants qui sont là pour te servir, à ta bonne guise. On se fout d’eux, un peu. D’où je m’étonne ensuite de la rigidité du couvre-feu.

Pourquoi à moi on me dit pas : tu fais comme tu veux, si tu as envie de sortir ou de pas sortir ?

C’est quoi l’idée ? On vend aux enfants une illusion de liberté ? On leur ouvre une fenêtre mais en fait elle ne donne pas sur le vrai monde, ils ne voient que les images qui défilent au fond de la caverne de Platon ? Est-ce que à nous aussi ?
Au secours Socrate, je crois bien me connaître moi-même, mais quelque chose m’échappe dans le monde tel qu’il va (mal) !

 

Allégorie de la caverne de Platon. La soumission par l’ignorance ? Par habitude ? Par confort ?

∼∼∼∼∼

L’hiver

Newsletter 50 # 5 janvier 2020 : Il suffit que le chemin soit beau
Hooverphonic, Mad about you (Live at Koningin Elisabethzaal, 2012).

Newsletter 51 # 19 janvier 2020 : Le changement demande du courage
Aloïse Sauvage, Présentement, EP « Jimy », 2019.
Aloïse Sauvage, Animal anormal, cover Holy Two, 2015.

Newsletter 52 # 2 février 2020 : Accepter de ne pas comprendre
Pomme, Ce garçon est une ville, album « À peu près », 2017.
Pomme, À peu près, album « À peu près », 2017.

Newsletter 53 # 16 février 2020 : J’me suis tellement manqué
K.Flay, Giver, album « Everywhere is somewhere », 2017.

Newsletter 54 # 8 mars 2020 : Ouvrir son côté obscur (mais pur)
Lady Gaga, Til it happens to you, pour le film documentaire The Hunting Ground, 2015.

 

En-cas de crise, en cas de peur : les poches remplies de pommes (janvier 2020). Newsletter 52 # 2 février 2020 : Accepter de ne pas comprendre.

∼∼∼∼∼

Le printemps

Newsletter 55 # 22 mars 2020 : C’est un peu l’Italie
Renaud, La mère à Titi, album « Putain de camion », 1988.

Newsletter 56 # 5 avril 2020 : Comme une échappée (like an exit)
Charlotte Cardin, Main Girl, album EP « Main Girl », 2017.

Newsletter 57 # 19 avril 2020 : J’espérais
Alanis Morissette, I was hoping, album « MTV Unplugged », 1999.

Newsletter 58 # 3 mai 2020 : Apprends à écrire s’te plaît, ou apprends à t’taire
Casey, Apprends à t’taire, album « Libérez la bête », 2010.
Casey, Chez moi, album « Tragédie d’une trajectoire », 2006.

Newsletter 59 # 17 mai 2020 : On est bien peu de chose
Françoise Hardy, Mon amie la rose, album « Mon amie la rose »,1964.

Newsletter 60 # 31 mai 2020 : L’âge est juste un nombre
Bee Gees, Stayin’Alive, B.O. La fièvre du samedi soir, 1978.

 

Et même blessée, j’espère : regarde maman la fleur, elle saigne ! (avril 2020). Newsletter 57 # 19 avril 2020 : J’espérais.

∼∼∼∼∼

L’été

Newsletter 61 # 14 juin 2020 : Un autre soleil
Rokia Traoré, Sabali, album « Mouneïssa », 1998.

Newsletter 62 # 28 juin 2020 : Les raisons pour lesquelles
Alanis Morissette, Reasons I drink, album « Such Pretty Forks in the Road », 2020.

Newsletter 63 # 12 juillet 2020 : C’est l’histoire d’une fleur qu’on laisse…
Imany, Silver Lining (Clap your hands), album « The Wrong Kind of War », 2016.

Newsletter 64 # 2 août 2020 : Le plus gros mensonge est celui que l’on se raconte à soi-même
Le Trident de Karystos, O Koutalianos (To τρίαινα THσ Κάρυστος), 2015.

Newsletter 65 # 13 septembre 2020 : On n’est pas mal là, hein… disait Arnaud
Victor Démé, Djon Maya, album « Victor Démé », 2008.
Synapson, Djon Maya Maï (remix sur Victor Démé), album « Convergence », 2015.

 

Je ne sais pas où tracer la ligne. Newsletter 62 # 28 juin 2020 : Les raisons pour lesquelles.

∼∼∼∼∼

L’automne

Newsletter 66 # 27 septembre 2020 : Si tu doutes
Grand Corps Malade & Camille Lellouche, Mais je t’aime, album « MESDAMES », 2020.

Newsletter 67 # 11 octobre 2020 : Et si c’était la peur ?
Wolf Larsen, If I be wrong, album « Quiet at the kitchen door », 2011.

Newsletter 68 # 25 octobre 2020 : La particularité de dire les choses…
Sinead O’Connor, No man’s woman, album « Faith and Courage », 2000.

Newsletter 69 # 8 novembre 2020 : L’important c’est pas la chute…
Otis Redding, Try a little tenderness, album « Complete & Unbelievable : The Otis Redding Dictionary of Soul », 1966.

Newsletter 70 # 22 novembre 2020 : Le monde n’est pas si dur
Claudio Capéo, C’est une chanson, album « Tant que rien ne m’arrête », 2018.

Newsletter 71 # 6 décembre 2020 : Donne-moi ton cœur beillbê
Capucine Jannet, Femme like you (reprise de K.Maro), 2016.
Angèle, I kissed a girl (reprise de Katy Perry), 2018.

Newsletter 72 # 20 décembre 2020 : Face à face
Gaël Faye, Respire, album « Lundi méchant », 2020.

 

Ne t’accroche pas si fort : en virée au bord de la mer (20 septembre 2020, photo de Marlène Cristóvão). Newsletter 66 # 27 septembre 2020 : Si tu doutes.

 

*****

 

Et vous, écoutez-vous la chanson qui ouvre ma newsletter en même temps que vous la lisez ?