Singapour façon guide

Photo : Sur la plage de Sentosa, au sud de Singapour (Singapour, juillet 2019).

 

  • Période : 2-13 juillet 2019.
  • Âge des babi : 6, 8, et 10 ans.
  • Transport pour y aller : 4h de vol depuis Hong Kong.
  • Décalage horaire : + 6h l’été, + 7h l’hiver.
  • Transport sur place : à pied, en métro (MRT) et en bus.
  • Hébergement : hôtels.

 

Avertissement aux fumeurs de joints

Attention, Singapour a beau être une ville moderne, la loi demeure archaïque. Voire sauvage. C’est-à-dire qu’on peut vous faire une prise de sang et une analyse d’urine pour contrôler votre taux de THC (et autres) à la sortie de l’avion. Et si vous êtes positif, vous êtes soumis à la loi singapourienne COMME SI vous aviez consommé de la drogue sur le territoire singapourien. Alors que : vous venez d’atterrir (brutalement). Vous étiez dans l’espace. En aucun cas sur « le petit point rouge » où vous encourez la peine de mort pour consommation de produits illicites quoique naturels. La peine de mort.

Je ne dis pas ça pour moi, remarquez. Juste pour vous prévenir que c’est pas à Saint-Gap’ que vous achèterez le tee-shirt J’aime la weed qui vous irait si bien. À la place, vous trouverez pléthore de I ♥ SG (et sa justice expéditive). J’ai proposé à Papa Écureuil d’en acheter un pour quelqu’un mais il a dit non.
No weed no bank.

 

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Rivière Singapour au premier plan, et les trois tours à droite c’est Gardens by the Bay.
 
Nos peregrinations

Centre de Singapour

Balade à pied le long de la Rivière Singapour.
Balade aux Gardens by the Bay entre les ponts suspendus (qu’on n’a pas faits).

Brève balade dans Chinatown, puis dans l’hyper centre de Singapour pour voir :
– la statue du Merlion, mi-lion mi-sirène, emblème de la ville ;
– l’hôtel de luxe des trois gratte-ciel Marina Bay Sands depuis l’autre côté du fleuve.

 

Gardens by the Bay. Papa Écureuil a décrit l’endroit comme : « Un énorme espace vert à l’architecture futuriste, un peu comme si nous étions partis cinquante ans dans le futur et que les arbres étaient à moitié métalliques… ».

 

Île de Sentosa : the state of fun

Visite du Sea Aquarium.
Jeux sur la plage.
Journée au Waterpark Cove Adventure.
→ Les babi ont adoré. C’est, pour tous les trois, « leur meilleure journée » à Singapour. 

J’ai détesté. J’ai détesté comme tous ces endroits où les gens viennent s’amuser à des amusements que d’autres ont prévu pour qu’ils s’amusent. Je les vois qui s’amusent et je sens l’affliction tomber sur moi comme l’aigle noir sur sa proie. Pourtant, dans la vie, je ne suis pas une rabat-joie comme Papa Écureuil (sans vouloir balancer).

Mais ces endroits, je les hais. Comme jamais de ma vie je n’irai à Eurodisney.

Faire la queue des heures pour la même chose que tout le monde, entendre en boucle la même musique interchangeable que dans tous les centres commerciaux, sentir les mêmes odeurs de nourriture grasse et voir les mêmes déchets qui vont avec.

Je voudrais bien être une maman différente, me mettre dans l’ambiance au moins pour mes enfants, allez c’est cool, on s’amuse. Mais je n’ai pas réussi.
Ça doit dépendre des moments.

 

Sur la plage de Sentosa. Un super papa. Qui se marre quand il me prend une crise de misanthropie et que j’ai la haine ordinaire. Qui connaît Desproges mieux que moi.

 

Heureusement qu’ils ont un super papa qui n’est pas un vieux con.
Moi en revanche, plus je vieillis, moins je supporte ces bains de foule. Je vais finir par devenir complètement asociale et rejoindre le club des misanthropes de Pierre Desproges.

Et puis nos coutumes divergent, et divergent c’est énorme.

Ok, c’est peut-être pas le plus subtil de Pierre Desproges, mais moi j’ai pris un fou rire avec ça en rentrant de cette journée waterpark de merde.
J’ai jamais dit que j’étais subtile. Et le fou rire m’a fait énormément de bien, j’en avais besoin.

 

 

Dans Singapour

Visite du zoo pour le Marcass’ et son Pap’.
Après-midi tranquille à la bibliothèque de l’Alliance Française.

La griffe de Papa Écureuil

J’ai emmené Marcel au zoo de Singapour qui est plutôt chouette : les animaux ont de l’espace et les chemins sont ombragés pour les humains (c’est important !).

Cette vidéo montre une maman orang-outan avec ses deux petits*, qui s’inquiète pour le plus grand des deux petits… étrangement ça m’a rappelé quelqu’un ! Elle ne le quitte pas des yeux quand il essaye de s’aventurer sur des fils qui ne supporteraient pas son poids. Malheureusement j’ai coupé la vidéo avant la fin de la scène mais elle est finalement allée le chercher et l’a attrapé d’une main ferme pour le replacer en lieu sûr sur la corde solide.
C’est étonnant de se rendre compte à quel point les orangs-outans sont proches de nous, humains…

 

* Note du 2 août 2019
J’apprends qu’une femelle orang-outan n’a qu’un seul petit pendant neuf ans. L’un des deux petits de cette vidéo n’est donc probablement pas le sien…

 

Zoom sur le Tiong Bahru Market

Le Tiong Bahru Market est un food court, c’est-à-dire une sorte de cantine de rue avec des tables et plein de stands de nourriture singapourienne, où nous avons dîné tous les soirs pour 3 à 4 $ SGD le plat, soit 2 à 2,50 €. Voire 0,50 $ SGD quand les babi prenaient juste une assiette de riz. Éventuellement 2,50 $ SGD avec un jus pressé passion fruit / apple, allez.

La street food à Singapour est bien moins chère qu’à Hong Kong. Mais bien sûr il faut être curieux et vouloir manger local…

Outre le chicken rice que l’on trouve partout, j’ai goûté le fried carrot cake et j’ai beaucoup aimé.
Ce carrot cake singapourien, ou chai tao kway en langue locale, n’a absolument rien à voir avec le gâteau aux carottes québécois qui a fait mon succès auprès de mes amis (et plusse). Il n’y a pas de carottes dans ce carrot cake, et d’ailleurs ce n’est pas non plus un gâteau !

 

White carrot cake. Les morceaux de radis blanc qu’on voit au premier plan sont fondants, en fait on ne dirait pas du tout du radis !

 

C’est un plat à base de radis blanc cuit avec de la farine de riz et de l’eau, puis frit rapidement avec des œufs, de l’ail et du piment (si on veut). La personne qui le cuisine le coupe régulièrement en morceaux avec une spatule en même temps qu’il cuit dans un immense wok. Juste avant de servir, on parsème de tiges d’oignon vert et on mange chaud.

Ça a un côté vaguement « gluant » comme les nouilles de riz larges ; c’est nourrissant et très réconfortant.

À Singapour, il existe deux versions :
– le white carrot cake, sans sauce de soja et où les œufs battus sont ajoutés au dernier moment dans le wok ;
– le black carrot cake, où les œufs sont incorporés au premier mélange de radis, de farine et d’eau, et le plat est ensuite arrosé de sauce de soja épaisse et sucrée.

 

Dîner au Tiong Bahru Market. Jus de fruits de la passion pour les babi, Tiger beer pour Papa Écureuil, et eau pour moi. Sur mon plateau, c’est un black carrot cake : j’ai moins aimé que le white, à cause de la sauce de soja sucrée.

 

 

Départ de Singapour pour…la Malaisie !

 

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Et vous, êtes-vous déjà allé(e) à Singapour ?
Qu’avez-vous préféré ? Pourquoi ?