Le mouille-fesses : les toilettes à la japonaise

Photo : Toilettes publiques dans la rue à Yufuin (Japon, juin 2019).
C’est pas un peu plus joli que les sanisettes franchement ? Et l’intérieur est indubitablement plus propre !

 

Comme la dernière fois à Hong Kong, je profite d’une après-midi où Papa Écureuil emmène les babi à l’aquarium de Singapour pour retourner au Japon. Bien sûr je n’y retourne pas vraiment, et pourtant, quand j’écris sur le Japon, dans ma tête, dans mon corps, je suis au Japon. Qui peut dessiner avec certitude la frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas tout à fait mais produit néanmoins des conséquences réelles dans la vraie vie ?

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Je vous ai déjà raconté ici comment le Japon avait commencé pour nous dès les toilettes de l’aéroport de Tokyo.
– Maman t’es sûre qu’on peut jeter le papier dans les toilettes ? Ça va pas gêner avec le mouille-fesses ?

Mais il y avait autre chose que je ne vous avais pas dit depuis la cabine d’à côté de celle du Marcass’. Quand nous sommes arrivés au Japon, j’avais mes règles. Pardon de casser le suspense de manière aussi triviale et abrupte pour ceux qui se demandaient si nous allions rentrer de voyage avec un nouveau bébé en cours. C’est ça.

Pars un an en tour du monde avec tes trois enfants 24/24 en vase clos, tu vas comprendre comme l’envie d’un quatrième a vite fait de se dissoudre dans l’air des tropiques !

Mais donc, en arrivant au Japon, j’avais mes règles. Au deuxième jour pour être exacte. Autant vous dire que j’ai pu tester l’extrême efficacité et le raffinement des toilettes japonaises dans les meilleures conditions. Et comme nous avons passé cinq semaines au Japon, j’ai même eu le temps d’avoir deux fois mes règles pendant notre séjour.
Eh bien vous savez quoi ? Ce truc de jet de nettoyage est génial !

Bien sûr, le « mouille-fesses » du Marcass’ est resté. C’était trop bon.

 

Au ryokan de Kurokawa onsen. Le Marcass’ et moi on a vraiment kiffé les toilettes à la japonaise. Il n’y a pas encore eu d’étude mais nous sommes sans doute les plus grands utilisateurs de mouille-fesses de l’histoire du tourisme au Japon.
 
Propreté, efficacité, raffinement

Le principe des toilettes à la japonaise, d’abord, c’est que c’est propre.
Propre comme jamais t’as vu. De ta laÿfe. Et ça, après quatorze semaines en Asie du Sud-Est, quand bien même tu comprends que dalle à l’écran électronique écrit en japonais qui déclenche les différents jets, tu apprécies.

Cette propreté irréprochable est valable partout : à l’aéroport comme dans les toilettes publiques de la rue, du métro, des restos, des supermarchés, partout. Même là où c’est à peu près le pire en France : dans les gares, les stations essence et sur les aires d’autoroute. Ben au Japon c’est propre. Et quand je vous dis c’est propre, en fait, je sais que vous ne pouvez pas savoir. Parce que vous n’avez jamais vu de toilettes d’autoroute comme ça. C’est pour ça, je vous mets une photo.

 

Toilettes des femmes sur une aire d’autoroute au nord de l’île d’Awaji (en remontant de l’île de Shikoku pour rejoindre l’île de Honshu). Retiens le lavabo fixé plus bas au premier plan à droite, EN PLUS de l’espace enfants. C’est pour la fin de l’article.

 

Voyez ? Les toilettes de chantiers aussi, en général en France c’est pas mal crado. J’ai mon avis sur la question des chantiers au Japon mais comme je n’ai pas pu tester et que je n’ai pas de photo, je ne dirai rien.

L’œil de la Petite Souris
La vache, c’est tellement propre dans les toilettes ! Je nettoie même plus la lunette avant de m’asseoir !

Alors qu’il y a bien sûr du produit désinfectant et antibactérien pour nettoyer la lunette dans TOUTES les cabines de toilettes. Il y a tant de pays où on aurait aimé en avoir et ici ça ne sert à rien… Le monde est mal fait.

Et puisque la Petite Souris en est à parler de la lunette des toilettes, il faut que je vous dise qu’il y a quand même quelque chose que je n’ai pas aimé au Japon : c’est la lunette chauffante.

Bien sûr si tu as le cul gelé, peut-être tu vas aimer. Mais moi je trouve que ça te prépare mal à la vraie vie. Imagine après toute une enfance de derrière chauffant et insouciant au Japon, tu débarques en plein hiver dans les toilettes du rez-de-chaussée de chez Mathias & Fred-ma-cops. Le choc. Ma parole, je ne suis même pas sûre que ton corps s’en remette. Ça se trouve, après cette morsure de froid polaire qui aura pénétré jusqu’à l’intérieur de tes os par ton postérieur, plus jamais de ta vie tu n’oseras poser tes fesses sur une lunette de toilettes.

C’est pour ça, il faut être préparé(e) dans la vie. Il est des expériences traumatisantes.

 

Toilettes des femmes sur une aire d’autoroute. C’est hyper propre, si tu avais un sac tu pourrais carrément le poser par terre. Sinon il y a une petite tablette au-dessus de la cuvette où sont rangés quelques rouleaux de papier toilette d’avance et où tu peux aussi déposer ton portable, tes lunettes de soleil, les clés de ton auto… Et toujours du produit désinfectant et une poubelle dans chaque cabine de toilette.

 

Après la propreté, la spécificité des toilettes à la japonaise, ce pour quoi elles intriguent le monde, ce sont ces fameux jets de nettoyage que, grâce à Chouch, nous appelons désormais : le mouille-fesses.

De quoi ça s’agit, en gros ?
Eh bien quand tu as fini ton pipi ou le reste, ou tes règles et tout ça, tu peux appuyer sur un bouton qui déclenche un jet qui te lave à l’eau là où tu as besoin de te laver. Tu peux choisir une douce fontaine qui arrose gentiment tes fesses ou un jet plus précis qui va droit au but. Ou bien encore, si tu es une femme qui a ses règles – mais rien ne t’empêche de le faire si tu es une femme qui n’a pas ses règles ou si tu es un homme qui veut tester des trucs, comme un Marcass’ curieux par exemple – tu peux appuyer sur la touche spéciale où on voit un petit personnage assis de profil sur une fontaine (la même fontaine que celle du premier bouton avec le cul dessiné dessus).

Le personnage, même si tu ne lis pas le japonais, il est stylisé de façon à ce que tu comprennes que c’est une femme. Avec des cheveux attachés en genre de petite queue de cheval derrière la tête.

Bon, concrètement, je n’ai pas senti de différence fondamentale entre la « fontaine hommes » et la « fontaine femmes ». La seconde est effectivement légèrement plus orientée vers l’avant, ok. Mais c’est surtout toi qui fais le boulot avec des mouvements de bassin qui vont et viennent. Sans entrer plus avant (dans le détail).

 

Toilettes dans une auberge toute simple à Beppu. Dérouloir à droite et tableau de commande à mouille-fesses à gauche.

 

Cette photo, à la base, je l’avais prise pour vous montrer l’évidente praticité du dérouloir à papier toilette japonais. Mais, en faisant redéfiler mes photos du Japon aujourd’hui que je suis à Singapour, je m’aperçois que je n’en ai pas d’autre où l’on voit l’écran de commande des jets de nettoyage. J’ai merdé. Ça m’arrive.

Mais donc, avec cette photo, vous voyez qu’au Japon c’est hyper facile d’enlever et d’insérer un nouveau rouleau de papier toilette sur le dérouloir. Et quand ledit rouleau est en place, il est bien maintenu, il ne peut pas s’enfuir comme en ce moment dans notre hôtel de Singapour où il est enfilé sur une espèce de tige bloquée d’un seul côté, et où donc il tombe sans cesse par l’autre côté, se déroulant allègrement aux pieds du Marcass’ (et aux pieds des autres babi aussi mais seul le Marcass’ n’a pas le bras assez long pour le rattraper tout seul donc il t’appelle au secours).

Et il y a déjà une chambre sur nos deux où il n’y a plus du tout de papier toilette.

 

Toilettes de notre chambre d’hôtel à Singapour. Tu comprends mieux l’histoire du dérouloir et du rouleau de papier toilette qui tombe quand tu tires dessus ?

 

Au Japon, ce n’est jamais arrivé. Parce qu’il n’y a pas que le dérouloir qui est super, il y a aussi toujours au moins deux rouleaux de papier toilette d’avance.

Je pense que quelqu’un vient vérifier constamment l’état du stock, et ce quelqu’un en profite pour redonner un coup de propre aux toilettes (même quand c’est déjà propre) et reformer le petit triangle de bienvenue sur le rouleau de papier toilette en cours. Tu vois, non ? Ce charmant petit triangle que tu trouves dans les toilettes des chambres d’hôtels. Sauf qu’au Japon, même dans les toilettes du 7-Eleven*, on te fait le propre et le petit triangle sur le papier toilette.

* Un 7-Eleven, c’est une petite supérette de proximité ouverte 24/24, qu’on appelle konbini au Japon et qu’on trouve partout. Vous en saurez plus dans cet article quand je l’aurais écrit !  😉

Bref, pour vous ce n’est rien, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Parce qu’en Asie du Sud-Est, on les obtenait au compte-gouttes, les rouleaux de papier toilette. Du coup, on passait notre temps à pécho des petites serviettes en papier dès qu’on pouvait, partout où on allait. Les babi nous montraient discrètement, avec un clin d’œil, les mouchoirs qu’ils avaient réussi à glisser dans leurs poches ni vu ni connu, t’as vu.

Et quand on n’avait vraiment plus rien, on s’en allait réclamer un rouleau de papier toilette à l’accueil des guesthouses, non sans une certaine gêne genre ils doivent penser qu’on n’utilise pas la douchette.
Alors que si, en fait.
Et le Marcass’ et moi on aimait bien, déjà, la douchette. Même si le jet était parfois ultra puissant. Ou trop brûlant, parce qu’il n’y a juste pas d’eau froide dans ces pays soleil de sable et de pierre. On supportait. Le problème c’est quand le jet était à la fois puissant ET brûlant. Là, règles ou pas règles, ça fait mal.

 

Cabines de toilettes enfant dans les toilettes des femmes mais aussi des hommes à l’aéroport de Tokyo. Réserve de rouleaux de papier toilette au fond. Grande table à langer hyper propre à droite (on ne voit que le haut et la poignée pour l’ouvrir).

 

Mais revenons au Japon, je suis encore partie je sais pas où là…

Quand t’as fini avec le mouille-fesses et le papier toilette, tu tires la chasse. Beaucoup de sièges de toilettes au Japon sont surmontés d’un robinet duquel l’eau se met à couler pour remplir à nouveau le réservoir dès lors que tu tires la chasse. Personnellement, je n’avais jamais vu ça avant.

Papa Écureuil me dit :
– Attends mais c’est génial, tu peux même rincer ta cup en même temps que tu remplis la chasse !

Oui bon. Je ne l’ai pas fait, il y a un lavabo juste à côté. Mais si tu veux, tu peux.

 

Tu tires la chasse et hop, le robinet s’ouvre aussitôt pour remplir à nouveau le réservoir. Même dans les toilettes d’une auberge toute simple comme ici à Beppu, il y a du désinfectant à disposition, et toujours… le mouille-fesses !

 

Enfin, dans les toilettes publiques japonaises, par exemple sur les aires d’autoroute ou dans les gares, en plus des lavabos, il y a une powder room. Je ne sais pas comment on pourrait traduire ça en français vu que je ne crois pas que ça existe chez nous.

Powder room comme « pièce pour se repoudrer », peut-être ?

Moi je n’ai jamais utilisé cet espace – et pour cause – mais c’est beau et c’est propre. C’est un endroit calme, séparé des toilettes, avec un miroir et une tablette pour poser ta trousse de maquillage. Ton rouge à lèvres, ta boîte à poudre. J’en ai pas mais j’aime bien l’idée. J’aime bien La Poudre aussi.

Parfois il y a un petit tabouret pour s’asseoir devant le miroir.

 

Powder room en face des lavabos dans les toilettes des femmes sur une aire d’autoroute.

 

Je me rends compte ici que j’ai oublié de vous parler d’un autre élément essentiel des toilettes à la japonaise : c’est la petite musique pudiquement désignée par le terme privacy.
Soit elle se déclenche automatiquement quand tu verrouilles la porte des toilettes derrière toi, soit tu appuies sur la touche privacy sur le tableau de commande. Tu entends alors un bruit d’eau qui coule, de rivière ou de cascade plus ou moins forte. Les garçons sont fans.

 

L’oreille du Grand Lièvre
C’est pratique si on t’oblige à aller faire pipi quand t’as pas envie de faire pipi. Tu écoutes l’eau qui coule et au bout d’un moment ton pipi va venir !

Oui. Ou pas. Plus vraisemblablement, ça fait que s’il y a des gens qui sont dans la powder room, ben ils n’entendent pas ton pipi. Comme ça quand tu sors des toilettes et que tu croises leur regard, tu ne te sens pas gêné(e). Et encore, les gens dans la powder room, à la limite tu t’en fous, mais dans une chambre d’hôtel exiguë avec ton amoureux, hein ?

 

La griffe de Papa Écureuil
Est-ce qu’on mesure l’avancement d’une civilisation à l’état de ses toilettes ?

Possible. Évitez le Cambodge.

 

Foot onsen dans le quartier de Kannawa, à Beppu. C’est un bain public de sources chaudes pour soulager les pieds. Dans la rue, tu t’assois sur le petit banc en bois et tu mets tes jambes dans les trous, où se trouvent les sources chaudes.

 

Mais POURQUOI je vous colle ici cette photo qui n’a rien à voir avec les toilettes ??
Parce que quand je suis passée devant ces bains de pieds dans la rue, je me suis dit : installe ça en France et vois combien de temps ça tient avant que des mecs viennent vider leur vessie remplie de bière dedans. Ou pire. Jeter des mégots de cigarettes, vomir. Non ? J’exagère ?

 
Du côté des mamans ET des papas

Le Japon est un pays moderne, pas que en haut des tours. Dans les toilettes aussi. Vous m’entendrez peu souvent faire l’éloge de la modernité. Notre société dite « moderne » est pleine de défauts dont la pollution et le gaspillage des ressources de la planète ne sont pas les moindres. Le Japon ne fait pas exception, en termes de suremballages et de surconsommation d’eau.
Mais le Japon offre aussi certaines qualités de la modernité, comme faciliter ta vie de parent (qui est déjà assez compliquée).

Par exemple, comment tu fais quand tu es en balade seul(e) avec ton bébé et que tu as envie de faire pipi ? Vas-y, dis-moi !

Eh ben en France tu galères. Déjà la mission pour trouver un café qui te laisse entrer juste pour aller aux toilettes. Le plus souvent, tu dois te rabattre sur des toilettes publiques dégueu. Et même si t’as pris l’option je m’arrête boire un café, les toilettes du café sont dégueu aussi. Ensuite tu as le choix d’asseoir ton bébé par terre dans les toilettes, coincé entre la porte fermée et toi sur la cuvette. Si ça te fait rien qu’il pose ses mains par terre, puis qu’il les mette à la bouche.

Moi je ne me sentais pas de faire ça donc je gardais mon bébé en écharpe sur le dos pendant que je faisais pipi. Trop pratique.

Mais au Japon, il y a un mini siège bébé dans les toilettes des femmes ET DES HOMMES !

 

Dans les toilettes de l’aéroport de Tokyo. L’écran électronique avec les boutons de commande pour le mouille-fesses est sur la cloison de droite, on ne le voit pas sur la photo. Mais on voit le distributeur de produit désinfectant qu’il y a dans toutes les cabines, ET SURTOUT, le siège bébé qui te permet de faire pipi sans avoir ton bébé accroché en écharpe sur ton dos.

 

Idée de ouf. Égalitaire. Révolutionnaire !
Qui a déjà vu ça en France ? Ou dans un autre pays que le Japon ?

Je me dis que, peut-être, dans les pays du nord de l’Europe qui ont des lois progressistes en matière de congé parental et d’éducation, y’a moyen qu’ils aient déjà mis en place un truc aussi évident que le siège bébé dans les toilettes publiques. Aussi évident pour les parents, aussi facile à développer, et aussi incompréhensiblement peu répandu. Moi en tout cas, au Japon, c’est la première fois que je voyais ça.

Et comment tu fais après, quand ton bébé grandit ? Quand il n’a plus de couches mais qu’il est encore petit, que tu l’as soulevé à bout de bras comme tu pouvais pour lui permettre de faire pipi dans des toilettes de grands parce qu’il n’y en a pas d’autres, et que maintenant il faut lui laver les mains au lavabo qui est trop haut ?

Tu connais la scène : porter ton enfant à califourchon sur un genou, élever ce même genou (le tien) au niveau du lavabo, basculer le bassin en avant de façon à coincer l’enfant, et ainsi libérer tes mains pour ouvrir le robinet, prendre du savon, et frotter les siennes entre les tiennes, tout ça en équilibre sur une jambe ?

Ce moment, faut avouer, c’est l’instant de vérité de ton périnée.
C’est lui qui te dit si tu as bien fait tes séances de rééducation ou qui te fait regretter, le cas échéant, d’en avoir séché quelques-unes.
En quittant les toilettes, tu tiens ton enfant par la main et la pensée te vient que l’œuf de Yoni n’est peut-être pas qu’une obsession de vieille hippie illuminée pour ouvrir les chakras de ta féminité sacrée…

 

Espace enfants super grand et super propre dans les toilettes des femmes sur une aire d’autoroute. Il y avait exactement le même espace dans les toilettes des hommes, m’a dit Papa Écureuil (mais c’est moi qui avais l’appareil photo).

 

Dans les toilettes publiques au Japon, du côté des hommes comme du côté des femmes, il y a systématiquement un lavabo fixé plus bas pour les enfants. Déjà que les lavabos sont plutôt bas rapport à ce qu’ils sont adaptés à la population (et qu’on n’est pas en Suède).

Ce lavabo s’ajoute à celui, plus petit, de l’espace bébé où on trouve aussi une table à langer, un point d’eau, des petites toilettes de maternelle et des pissotières à 20 cm du sol.

Je ne prétends pas qu’il faut installer des espaces bébés partout, je sais bien que parfois on manque de place, mais c’est quand même pas compliqué de fixer juste UN lavabo un peu plus bas sur le mur !

Pourquoi il n’y a pas ça dans toutes les toilettes de tous les pays du monde où des enfants ont besoin de se laver les mains, après un pipi ou une glace au chocolat ?
Pour enfin épargner le périnée déjà éprouvé de la moitié de la population mondiale. Hein, pourquoi ?

 

Toilettes de l’aéroport de Tokyo. Trois lavabos pour adultes dont un avec rampe d’accès handicapés à gauche (on ne le voit pas sur la photo), et un lavabo à hauteur d’enfant à droite.

 

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Et vous, avez-vous déjà utilisé des toilettes à la japonaise ?
Qu’en pensez-vous ?