And they kiss the frog too ! (2) *

Photo : Sur le chemin en terre de notre guesthouse. Elle est juste à gauche. À droite il y a des tas d’ordures mais j’ai fait attention de bien cadrer (Cambodge, avril 2019).

 

* Ce titre fait référence au second livre de Brian Tracy, Kiss that frog !, traduit en français par Embrassez le crapaud !, publié dans le sillon de son best-seller de développement personnel Eat that frog !
L’ouvrage démonte les ressorts de notre pessimisme intérieur et encourage à affronter nos craintes et nos dégoûts pour trouver du meilleur par la suite. En gros : comprendre que c’était pas si pire d’embrasser le crapaud et que la vie réserve plutôt de belles surprises.  😉

 

∼∼∼∼∼

 

J’ai écrit dans la première partie de cet article à quel point les babi ont grandi, dans leur résistance, et s’adaptent de mieux en mieux aux conditions de notre voyage.

Ils apprennent énormément. Sans même compter l’anglais, two black coffees please, etc. Je parle des petites choses.
Quand le Marcass’ et le Grand Lièvre se posent des questions mutuellement au jeu de faire deviner l’animal auquel on pense.

– Est-ce que c’est un animal endémique d’un pays où on est déjà allés ?
– Est-ce qu’il est frugivore ?
– Est-ce qu’il fait partie de la famille d’un animal qui a mordu les fesses de maman ?
– Est-ce qu’il y en a à Madagascar ?

On n’est pas allés à Madagascar, mais les garçons sont dingues du Tour du monde de Mouk. C’est un livre que j’ai à la maison et qu’ils adorent, de l’époque où j’étais libraire jeunesse. 2007. Ils n’étaient même pas nés ! Mais depuis, à partir de l’album de Marc Boutavant, il y a eu plusieurs séries de petits dessins animés de douze minutes qu’on trouve très facilement sur Youtube, et les garçons maîtrisent grave. L’ arbre du voyageur, la tortue Matamata* et tout ça.

 

Les garçons dans un arbre creux devant le temple khmer Prasat Meuang Tam (Thaïlande, avril 2019).

 

La patience aussi. Surtout. Ils apprennent la patience.
Attendre le bus. Des heures.
Attendre le retour de la connexion Internet. Peut-être. Un jour.
Attendre le plat qu’on a commandé.
Attendre de retrouver les cousins.
Attendre un mail, un texto. Ah non ça c’est moi, pardon.

 

* Ah, le Grand Lièvre me fait dire que je raconte n’importe quoi. Apparemment, la tortue Matamata c’est au Venezuela, comme le dauphin rose. Madagascar, c’est la grenouille tomate. Voilà.

 

Le Marcass’ apprend à ne rien faire, dans le bus de Khon Kaen à Nakhon Ratchasima (Thaïlande, avril 2019).

 

Je ne dis pas que tout glisse dans le bonheur et sans heurts. (D’ailleurs quand tu glisses, c’est rarement sans heurts.)

Et surtout, après plus de six mois de voyage en famille, je ne peux toujours pas vous dire ce que j’espérais ici après six semaines : les éclats de rire des enfants sur la plage (sans les disputes qui s’ensuivent), le doux clapotement des vagues au coucher du soleil (sans les cris stridents qu’une méduse l’a piqué – c’était vrai, une énorme), et la béatitude qui coule paisible dans l’infini de l’amour…

Ouf qu’en vrai je ne l’espérais pas vraiment.
J’aime ma vie réelle, pas une photo de pub pour Ovaltine. (Ouais, c’est comme ça ici, y’a pas d’ami Ricoré, et l’Ovomaltine s’appelle Ovaltine. Note bien que ça ne change pas ton idée de mot pour le petit bac dans la catégorie des marques. Sinon t’as aussi Oréo, le seul biscuit que l’on trouve ici, dans les dépotoirs d’Otres Village au Cambodge. Mais c’est vraiment dégueu. Oréo et Otres Village, les deux.)

 

C’est sale. C’est vraiment vraiment sale. Je ne crois pas avoir déjà connu aussi sale. Ce que vous voyez sur la gauche, c’est une sorte de petite échoppe où ils vendent des trucs. Très peu. De la bière, des nouilles chinoises, des chips. En cherchant bien sous la crasse et la poussière, on a trouvé une briquette de lait de soja de 500 ml. Notre guesthouse est un peu plus loin, au bout du chemin en terre. On ne la voit pas sur la photo (Otres Village, Cambodge, avril 2019).
 
Ça fait la constip’ ou ça fait le caca mou ? (le Marcass’, 5 ans)

Au niveau des repas, je sais qu’au début du voyage j’ai été dure avec eux.

Souvent, on mange il est 14h, 14h30. Parfois plusse, ça dépend de ce qu’on fait, où on est. Ils tiennent. Pas de goûter derrière. Et ça va.
Pas de desserts non plus. Jamais. Des mangues sur le bord de la route, une glace dans un marché de nuit de temps en temps. Mais ça fait des mois qu’on n’a pas mangé de yaourts. Et ça va aussi.

Ils ne réclament plus de poulet rôti ou de chocolat : ils savent qu’il n’y en a pas.

Aujourd’hui, on est arrivés à un point où ils ne se plaignent plus de ce qu’il y a ; juste, s’ils ont très faim ils mangent ce qu’ils peuvent, s’ils n’ont pas trop faim ils ne mangent pas du tout.

 

Mangue de retour du marché à Siem Reap (Cambodge, avril 2019).

 

J’ai totalement lâché prise sur leur équilibre alimentaire, mais il n’a jamais été question de changer notre façon de voyager et notre budget nourriture parce qu’ils n’aiment pas ce qu’il y a. Nous mangeons des plats simples, locaux, dans des restos de rue, et ils savent que nous n’irons pas dans les restos à touristes devant lesquels on passe parfois, remplis de Blancs, avec clim, free wifi, Coca, frites et burgers. No way.
Ça n’empêche pas un Coca de temps en temps, en traitement anti-diarrhéique…

 

Le Coca khmer à Siem Reap. Un médicament pour certains, un plaisir pour d’autres (Cambodge, avril 2019).

 

Les babi ont enregistré des connaissances nutritionnelles ahurissantes et décident maintenant d’eux-mêmes ce qu’ils vont manger en fonction de l’état de leur transit intestinal.

En ce moment, pour deux d’entre eux, c’est riz blanc arrosé de sauce soja midi et soir. Rien d’autre. Jusqu’à ce qu’ils en arrivent à 1 sur l’échelle de Bristol. Voire rien du tout, ils passent quelques jours en dessous du zéro de l’échelle.
Alors ils se mettent à boire des jus de mangue avec plein de glaçons et manger de la papaye, des mangoustans, des concombres pas lavés ou lavés à l’eau du robinet impropre. Des repas entiers de fruits. D’un coup ils tapent le haut de l’échelle, ils sont à 7 et supplient pour avoir du riz, rien que du riz, du riz de lao. Et ça recommence.

On ne s’ennuie pas, comme on voit.

 

Déj’ de riz blanc sous 40° au marché Psar Chaa de Siem Reap (Cambodge, avril 2019). La Petite Souris voudrait préciser qu’elle ne cautionne pas cette photo… mais c’est ça aussi le voyage hors des sentiers battus !
 
On prend l’avion ou le bus ce matin ? (le Marcass’, 5 ans)

Du côté de nos déplacements, on est de plus en plus roots. Mais les babi suivent et prennent maintenant les transports avec une familiarité déconcertante : avion, train, bus, bateau, tuk-tuk…
Ils sont à l’aise partout, comme de vieux bourlingueurs.

Dans le nord et le nord-est de la Thaïlande, on a beaucoup pris les bus locaux pour se déplacer. Parfois c’est un peu hardcore, trois heures sur des sièges défoncés, des gens qui nous fixent tout le trajet… mais le plus souvent, c’est tout à fait correct. Et tellement calme, tellement silencieux, tellement à l’opposé des bus que j’ai pris au Mali !
En Afrique on pourrait se fondre dans la population d’un bus, mais là, en Asie, Papa Écureuil trouve toujours qu’on est trop bruyants. On parle fort, on s’agite, on prend trop de place…

 

Gare routière de Chiang Rai, on attend le bus pour Chiang Mai (Thaïlande, avril 2019). Le Marcass’ compte le nombre de mangoustans que j’ai achetés pour le voyage. On voit un vendeur de mangues coupées en tranches et d’épis de maïs dans des sachets (à gauche), et les gens accroupis dans la position typique thaïe, lao, khmère…

 

La plupart du temps, quand il y a de la place, la Petite Souris s’assoit à côté de moi dans le bus.

– Tu peux me raconter encore des trucs, maman ?
– Quels trucs ?
– Bah des trucs de ta vie d’avant tu vois…
– Oh non mais je suis fatiguée de parler ! Raconte-moi, toi.
– Mais tu sais déjà tout ! Moi j’ai pas eu une longue vie comme toi…

Les enfants sont comme ça. Frais et spontanés…

 

Dans le tuk-tuk de Pak Chong à la gare routière, quand on croyait encore naïvement qu’on aurait un bus direct pour Nang Rong… avant de passer au plan B ! (Thaïlande, avril 2019).

 

Aujourd’hui on a sept heures de bus à faire, et, rapport à notre dernière expérience de bus cambodgien avant-hier, un minivan déchiqueté dans lequel les 2h30 de trajet ont paru une éternité, je suis un peu inquiète. Si on était en forme, encore, ça irait. Mais là, vu l’état des troupes et la très faible disposition mensuelle dans laquelle je me trouve, ça va être dur…

Il n’y a pas de toilettes sur le chemin et la chaleur de fin avril est vraiment suffocante.

Malgré tout, nous pensons à toi Noa. Nous te souhaitons une belle journée d’anniversaire et avons rassemblé toutes nos forces dans cette vidéo pour tes dix ans.

 

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D’autres jours, on peut les lever à 4h du matin à Chiang Mai (Thaïlande) pour prendre un vol à destination de Khon Kaen dans l’Isaan, reprendre un bus dans la foulée pour faire 3h de route, et arriver à Nakhon Ratchasima sous une chaleur écrasante. Et ça va. À peu près disons.
Papa Écureuil les fait même travailler l’après-midi parce que la chambre est climatisée.

Et re-4h du matin dix jours plus tard à Siem Reap (Cambodge) pour un vol domestique vers le sud.

– Mais pourquoi on doit se lever si tôt quand c’est encore la nuit ?
– Parce que.
– Parce que quoi ?
– Parce que c’est comme ça les vols pas chers. [40 € par personne.]
Tu choisis pas tes horaires.
– Bah on peut prendre un autre avion !
Non. L’ autre option c’est le bus de 11h, mais on va mettre deux ou trois jours en roulant toute la journée sous la chaleur pour arriver. Et on devra s’arrêter dans une guesthouse pas chère (= sans clim) sur le chemin.

Ah. D’un coup 4h du matin ça leur convient. Ils commencent à bien comprendre notre logique de compensation d’un poste budgétaire à un autre. Et ils préfèrent se lever très tôt et avoir l’espoir d’une chambre avec la clim, voire peut-être, une piscine.

 

Cinq heures du matin à l’aéroport de Siem Reap, en partance pour Sihanoukville (Cambodge, avril 2019).

 

Comme je vous le disais dans la première partie de cet article, on s’est assouplis aussi, Papa Écureuil et moi. Notre sus-citée logique de compensation privilégie désormais les guesthouses avec piscine au détriment du prix des repas. Puisque de toute façon, manger bon dans les pays que nous traversons en ce moment se fait à moindre coût. Souvent même, moins c’est cher dans la rue, moins il y a de plats au choix, meilleur c’est !

On sait surtout que pour traîner les babi partout comme on fait sans flirter trop près de l’insurrection (des fois on est borderline), il faut leur ménager des moments de détente.

Des espaces de liberté et de luxe, qui ne le sont pas forcément pour nous, mais pour eux.
Le luxe pour eux trois, c’est d’abord un hôtel avec une piscine, un lit chacun dans la chambre, des vidéos sur la tablette avec un bon wifi, et éventuellement des glaces. « Et du camembert au petit-déjeuner », ajoute le Marcass’.

 

La Petite Souris et le Marcass’ dans la piscine de « l’hôtel méga luxe » à Luang Prabang (Laos, mars 2019). Le Grand Lièvre devait être en train de courir, sauter ou grimper quelque part un peu plus loin. Se détendre ne recouvre pas les mêmes activités pour chacun de nous…
 
Mouk, Mouk, dis-moi comment c’est là-bas

Oui donc, la Petite Souris et le Grand Lièvre ne veulent pas que je l’écrive sur le blog à cause de ce qu’ils pensent que vont penser les instits de leur école, mais oui : à l’autre bout du monde, nos babi regardent des dessins animés sur leur tablette – cadeau de Noël 2017 de leurs grands-parents pour eux trois, en prévision de notre TDAP.

Papa Écureuil fait l’école sur la route. Du français, des maths. Il ne s’occupe pas des sciences. Mais il a trouvé une application sur la tablette qui fait le job. Ça s’appelle Star Walk Kid.**

Le boutoir du Marcass’
De la Terre jusqu’à la Lune, si on va à pied, ça va nous prendre presque dix ans ! Mais si on va avec un vaisseau spatial, ça nous prendra que une journée. Je l’ai appris dans un documentaire que je regarde avec Lulu sur les planètes. Et aussi, sur la Lune, il fait très froid à l’ombre et très chaud au soleil. C’est pas comme ici. Ici au Cambodge, il fait très chaud à l’ombre et encore plus chaud au soleil. Tout le temps on crève de chaud, mais sauf si y’a la clim’ et qu’on la met à 20°, là on peut avoir la poule.

 

Les garçons ont adoré regarder dans le télescope de l’hôtel de luxe à Luang Prabang (Laos, mars 2019).

 

L’ oreille du Grand Lièvre
Marcel a dit un documentaire mais c’est pas vraiment un documentaire, c’est plutôt une application sur la tablette qui s’appelle « Star Walk Kid » et qui parle de l’astronomie. J’ai appris plein de choses comme par exemple que ce que je croyais des étoiles filantes, en fait c’est des comètes. Et les étoiles, à la fin de leur vie, elles deviennent des trous noirs et elles aspirent toute l’énergie autour d’elles. Elles peuvent aspirer des astéroïdes, des rayons de lumière, et même des planètes !

Mais Marce aime bien voir tout le temps la partie sur la Lune. Où ils disent que sur la Lune on pourrait lancer une vache et sauter très très haut parce que c’est en apesanteur. L’apesanteur, c’est une sorte d’atmosphère qui fait qu’on flotte dans l’air et qu’on peut pas retomber par terre.

 

Le Grand Lièvre devant la cascade du Khao Yai National Park (Thaïlande, avril 2019).

 

** Ah. Le Grand Lièvre me fait préciser que « Star Walk Kid », c’est pas TOUTES les sciences. C’est que pour l’astronomie.
« Et les sciences tu vois, c’est pas QUE l’astronomie. C’est aussi les pays, les animaux, les plantes… tout pour apprendre le monde ! ».
À quoi la Petite Souris ajoute : « Moi avec ma maîtresse on a fait le corps humain et on a fabriqué un squelette pour apprendre tous les os. Les sciences, c’est les expériences aussi. Avec l’eau, le papier, les verres, l’électricité… ».
Voilà voilà. Inculte que je suis. Les sciences c’est la vie, et l’école est formidable.

 

Sans école, en voyage, tu peux observer les colonies de fourmis rouges avec tes babi devant la porte de la chambre, noter la présence grouillante d’innombrables vers blancs dans les ordures à ciel ouvert sur le bord de la route, ou expliquer à ton enfant ce qui se passe dans son corps quand il vomit dans la piscine de l’hôtel (c’était il y a trois jours).

Mais si tu es trop occupé(e) parce que tu dois nettoyer à la main trois shorts assortis de trois petits slips imprégnés de diarrhée intense coup sur coup, sache qu’il existe plein d’autres applications pour les sciences que tu peux télécharger pour que tes enfants soient autonomes.

 

Le Marcass’ observe de très près à quoi ressemble la mue d’un scarabée dans le Khao Yai National Park (Thaïlande, avril 2019).

 

L’ oreille du Grand Lièvre
Nous on a aussi l’application « Le voyage d’Adeline ». C’est une girafe qui voyage dans cinq pays et on apprend à connaître des animaux dans tous ces pays, comme par exemple le fossa à Madagascar. C’est un animal qui ressemble à un félin, mais c’est pas un félin. Il mange des propithèques.***

 

*** Moi non plus je ne sais pas ce que c’est, pas plus que le fossa (mais l’appli doit être en anglais parce que Lu dit « foosa »). Heureusement vous avez Wikipédia.

 

Dans une rue de Vientiane, dans le pur style de la Pointe de Bluff en Nouvelle-Zélande (Laos, mars 2019).

 

Bon, ça c’est le côté face on-assure-grave. Mais vous savez comme je suis. Je vous montre derrière aussi…

Côté pile, la tablette a servi depuis le début du voyage à regarder successivement :
Pokémon (Sri Lanka, Bali, Australie début de première partie) ;
Cat’s Eyes (Australie la suite, Nouvelle-Zélande) ;
Ninjago (Polynésie quand on avait de la connexion, c’est-à-dire rarement…) ;
Ranma (Australie deuxième partie, Thaïlande, Laos) ;
et Le Collège Fou fou fou (Thaïlande post-Laos, Cambodge).

On en est là.

Et Mouk, dont j’ai déjà parlé plus haut dans cet article, et dans d’autres ici et .
Le Marcass’ continue à re-regarder les épisodes de Mouk qu’il a tous déjà vus cent fois, dès qu’il a fini son travail (toujours avant les autres, il est plus petit).
La Petite Souris trouve que c’est pas juste – je lui réponds : comme la vie un peu.

 

Le Collège Fou fou fou à Otres Village, Sihanoukville (Cambodge, avril 2019).

 

Pour quand ils regardent un dessin animé tous les trois ensemble, après le travail, en début de soirée, j’ai suggéré Punky Brewster. Moi j’adorais…
Mais non. Ils z’aiment que les mangas. Et les films de Van Damme.

Ils sont avec Papa Écureuil, et moi je ne passe pas le portillon d’entrée dans l’univers manga.

Je les entends taper des barres de rire de l’autre côté, mais moi chaque fois que j’essaye, je prends une décharge. Du coup j’ai pas envie d’y aller.  🙁
De toute façon, même quand j’étais petite, Le Collège Fou fou fou ça ne me faisait pas rire. Je ne pouvais pas le dire, à cause des autres, mais je trouvais ça naze. Les Chevaliers du Zodiaque aussi, je trouvais ça pourri. Le seul que j’ai aimé, et j’étais vraiment petite, c’est Albator.
Et encore, c’était purement physique.

Aujourd’hui leurs héros s’appellent Sonic, Luffy ou Ranma. Je ne dis pas que c’est moins bien qu’avant, d’ailleurs, avec le recul, Albator ça fait un peu nom de dinosaure

 

Le Collège Fou fou fou, toujours. Ils rigolent bien…

 

Comme l’école dont je parle ici, les dessins animés sont une grâce, un cadeau pour les parents.

Les dessins animés te permettent d’écrire ton article dans le calme, sans cris, sans disputes.

Je pense que laisser les enfants devant un écran pendant une heure ou une heure et demie chaque jour, parfois même on abuse on pousse jusqu’à deux heures, n’est pas bon pour leur développement cognitif. Mais c’est très très bon pour ma sérénité intérieure et je n’en finis pas de m’étonner comme ces minutes de paix sont trop vite passées.
(Si vous êtes moins égoïste que moi, ou/et davantage rongé(e) par la culpabilité parentale, vous pouvez préférer l’idée que les enfants AUSSI ont le droit de se détendre devant un film après une longue journée. Avec le même plaisir que vous quand vous retrouvez une série que vous aimez.  🙂 )

Le truc qu’on fait, aussi, Papa Écureuil et moi, de plus en plus, c’est de laisser les babi dans la chambre devant leur dessin animé du moment et d’aller boire un verre tous les deux pendant ce temps. C’est délicieux.

 

Un soir à Bangkok. Singha beer et mojito (Thaïlande, mars 2019).

 

*****

 

Et vous, sur quoi vous lâchez pour que vos enfants aiment leur vie ?
Pour qu’elle ne leur semble pas une somme de contraintes et de décisions d’adulte sur lesquelles ils n’ont aucune prise, jamais ?