Souvent après le dessin vient l’analyse. Mais bon. Pas forcément. Fais-en ce que bon te semble.
https://sympa-sympa.com/inspiration-psychologie/la-premiere-image-que-tu-vois-ici-revelera-le-type-de-pouvoir-mental-que-tu-possedes-608260/
La réalité du monde, c’est un peu comme dans les études d’illusions d’optique, tu sais quand il y a deux dessins imbriqués dans un seul et que toi tu ne perçois d’abord qu’une figure. Tu rames ta race pour distinguer le tigre dans l’image trouver la deuxième. On t’aide pourtant, on te la montre même, en dessinant le contour avec le doigt, mais toi y’a pas moyen, tu ne vois toujours que le singe.
Pour te dire à quel point ton cerveau résiste et s’arc-boute sur ce qu’il sait déjà, de source soi-disant sûre, ce qu’il connaît et veut confirmer à tout prix parce que ça le rassure – même si ça te blesse salement, même si tu détestes les singes et que tu n’en veux plus dans ta vie, tant pis, au moins c’est pas l’inconnu.
Voilà ce que fait ton cerveau si brillant.
Il te ment pour préserver sa sécurité, son petit confort, les fondations qu’il a mises en place il y a très longtemps, et toi tu le crois alors même que ça t’empêche d’avancer, de grandir. De vivre ce que tu voudrais vivre.
Avec sa putain de grille d’interprétation qui n’a pas bougé depuis des dizaines d’années (et pourquoi elle bougerait puisqu’elle t’a maintenu(e) en vie avec succès jusqu’ici ?), ton cerveau arrache au réel de quoi légitimer toutes tes peurs enfouies, tous tes doutes.
Face à une situation inconnue, et donc potentiellement dangereuse, ton cerveau te leurre et il t’emmène où il veut, c’est-à-dire à l’endroit exact qu’il connaît déjà. Dans ta cave. Et toi tu ne remets pas en question les circuits qui t’enferment en bas parce que tu es figé(e) dans ta peur qui te dicte qu’il a raison. La preuve, tu ne vois que le singe. C’est donc qu’il a raison. Et tu descends comme un automate les marches mille fois empruntées qui te mènent à ce bunker dans lequel tu crèves mais que tu connais par cœur. End of story.
Il faut de la clairvoyance et un grand courage pour arrêter ça. Regarder ses peurs en face, les accueillir sans leur laisser prendre le volant et étouffer la vie.
Une bonne dose d’amour de soi aussi.
Personnellement il me reste du travail. Le dernier tour imaginé par mon cerveau tenait du prestige – au sens nolanien si je puis me permettre.
C’est une leçon que je n’oublierai pas.
Je vous confie précieusement ma réflexion de ces derniers jours car il est temps pour moi de partir en vacances. En Grèce, comme vous l’aurez deviné. Et j’ai bien l’intention de boire du tsipouro tous les soirs et de ne plus penser ! ;-) On se retrouve à la rentrée.
Audrey
P.S. : En vrai il me reste quelques jours, et je suis en train d’écrire un article unexpected parce qu’il m’a été inspiré par un moment d’hier. Il n’est pas prêt encore pour être répertorié dans cette newsletter du dimanche matin, mais guettez sur le blog, il devrait arriver dans la foulée…
|