Mais oui, mais oui, l’école (sur la route) est finie !

Photo : Je n’en peux plus ! (Dernier jour d’école à Singapour, juillet 2019).

 

Par Papa Écureuil.

 

Ça y est, déjà ou enfin (c’est selon), nous avons terminé l’école sur la route et je vous dresse un petit bilan de notre expérience de scolarité alternative.

 
Quels lieux ?

Forcément, le plus difficile a été le démarrage : sporadique au Sri Lanka, puis régulier à partir de Bali.

L’absence de salle de classe, au sens premier, c’est-à-dire des bureaux, des affichages, des camarades, une sonnerie, et surtout une maîtresse ou un maître, a été le premier obstacle à dépasser. Continuer la lecture de « Mais oui, mais oui, l’école (sur la route) est finie ! »

(Presque) au bout du voyage

Photo : À Beppu, au château de Kannawa (Japon, juin 2019).
Nous avons enlevé nos chaussures pour entrer dans le château, comme il se doit ici. En sortant, je les ai trouvées toutes alignées et bien rangées comme sur la photo. J’ai pensé que c’était l’œuvre du Marcass’, ce gros psychopathe, mais non. Quelqu’un d’autre que le désordre incommode les avait rangées pour nous. C’est ça aussi, le Japon !

 

Nous rentrons en France dans trois semaines aujourd’hui.

La Petite Souris (10 ans) trépigne : elle en a marre du voyage, elle veut rentrer à la maison.
Dans son sillon, le Grand Lièvre (8 ans) a posé un plus discret mais non moins signifiant :

– Ça va là, on l’a quand même bien vue, l’Asie…

Et moi aussi, j’ai le sentiment d’être arrivée au bout de notre voyage.
Ma faim d’ailleurs et de nouveaux paysages est comblée. Pour combien de temps je ne sais pas, mais ça veut dire qu’elle a un fond déjà. Ça me rassure.

Pour le moment, on dirait que ma bouche a assez goûté, mon nez assez senti, mes oreilles assez entendu, mes yeux assez vu.

Tout ce monde-là a besoin de se reposer.
Restent mes mains…
Je me sens physiquement affaiblie. Peut-être une nouvelle crise de dengue comme Continuer la lecture de « (Presque) au bout du voyage »

Singapour façon guide

Photo : Sur la plage de Sentosa, au sud de Singapour (Singapour, juillet 2019).

 

  • Période : 2-13 juillet 2019.
  • Âge des babi : 6, 8, et 10 ans.
  • Transport pour y aller : 4h de vol depuis Hong Kong.
  • Décalage horaire : + 6h l’été, + 7h l’hiver.
  • Transport sur place : à pied, en métro (MRT) et en bus.
  • Hébergement : hôtels.

 

Avertissement aux fumeurs de joints

Attention, Singapour a beau être une ville moderne, la loi demeure archaïque. Voire sauvage. C’est-à-dire qu’on peut vous faire une prise de sang et une analyse d’urine pour contrôler votre taux de THC (et autres) à la sortie de Continuer la lecture de « Singapour façon guide »

Saint-Gap’ les mollusques

Photo : C’est mon gâteau de sable à Sentosa. De chaque côté il y a un zizi de mer et au milieu c’est des algues (Singapour, juillet 2019).

 

Par le Marcass’ à Saint-Gap’.

 

 

Après Hong Kong, on est arrivés à Singapour et moi ce que je voulais, c’est passer une semaine à l’aéroport de Singapour qui est trop bien. Mais le Pap’ a dit que c’est pas ça le programme, et on a marché pendant des jours dans le chaud. Garance, Lulu et moi on en avait marre de marcher quand même, en plus y’a rien d’intéressant !
Y’a que la grande piscine sur les trois gratte-ciel qui est bien, parce qu’elle est tout en haut et en forme de banane et c’est ce que je voulais. Mais comme c’est un hôtel méga luxe, on peut pas y aller.  🙁 Continuer la lecture de « Saint-Gap’ les mollusques »

Des vieux cons

Photo : Le Grand Lièvre et le Marcass’ sous l’orage à Sentosa (Singapour, juillet 2019).

 

Singapour, lundi 8 juillet 2019.

Nous passons l’après-midi à Sentosa, une île au sud de Singapour toute entière consacrée au, comme on dit, « divertissement » : parcs d’attraction (dont waterparks que je déteste), plages, hôtels et restaurants. Avec un parking d’entrée gigantesque au sous-sol pour les bus, les autos, les tour-opérateurs.

Pour vous donner une idée, Sentosa est appelée « the state of fun ».

Et les babi ONT du fun. Ils jouent à passer sous les jets d’eau, patouillent les bacs de sable, s’échappent pour aller chercher de l’eau dans la mer qu’ils ramènent entre leurs mains en coupe en courant pour en perdre le moins Continuer la lecture de « Des vieux cons »